Arsenal - Real Madrid : La presse espagnole allume les Merengue au lendemain de la défaite en Ligue des Champions
- Arsenal a battu le Real Madrid (3-0) hier soir en quart de finale aller de la Ligue des Champions
- Declan Rice a inscrit un doublé sur coup-franc
- Au lendemain de cette défaite, la presse espagnole fustige les Merengue
Par Ilies Peeters

La presse espagnole n'est évidemment pas tendre avec le Real Madrid après la défaite amère à l'Emirates face à Arsenal (3-0). Le trio offensif madrilène et Eduardo Camavinga sont notamment ciblés par les médias locaux.
Rares sont les soirées européennes où le Real Madrid se fait tant bousculer. Hier, à l'Emirates, les Merengue n'ont pas existé face à un Arsenal entreprenant et brillant. Les Gunners se sont imposés (3-0) à domicile, grâce notamment à un doublé sur coup-franc sublime de Declan Rice, et ont donc pris une sérieuse option sur la qualification en demi-finales. Pour le média Relevo, la défaite est difficile à digérer. "On ne va pas dire que le Real Madrid est KO, mais c’est tout sauf une équipe de football. Le résultat est désormais immuable et personne ne peut y remédier, mais presque pire, bien pire, que le 3-0 était la performance, l’image, de l’équipe, surtout en seconde période" peut-on lire dans les colonnes du média espagnol ce mercredi.
Vinicius, Mbappé et Rodrygo visés
Sur la Cadena SER, le journaliste Alvara Benito s'est lâché. "Une autre nuit où Vinicius ne s’est pas présenté. Et il y en a déjà quelques-unes. L’absence du Brésilien est plus qu’inquiétante pour une équipe du Real Madrid qui a plus que jamais besoin de lui. Rodrygo n’était pas beaucoup mieux non plus, et son niveau a également baissé en 2025. Mbappé ? Bon, il n’était pas vraiment dans un grand jour non plus, mais au moins il a eu un tir au but et a montré un certain défi face à la défaite. Il le dit toute l’année : "si je marque des buts et que nous ne gagnons pas de titres…"
"Vinicius et Mbappé condamnent Ancelotti" pour As, qui a attribué la note d'1/10 à l'ailier brésilien pour sa prestation de mardi soir. Eduardo Camavinga, lui, "a souffert" et a commis "des erreurs grossières" avant même son carton rouge, pour le média espagnol. Enfin, Carlo Ancelotti est protégé : "incrédule, figé, sur la touche à cause de ce qu’il voyait. Des footballeurs pétrifiés qui poursuivaient le ballon avec leurs yeux incapables de même appuyer pour essayer de le récupérer et, au moins, de terminer le match dans la surface adverse".
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