Aston Villa - Club Brugge (3-0) : Les Tops et Flops du huitième de Ligue des Champions du futur adversaire du PSG
- Les huitièmes de finale de Ligue des Champions se terminaient ce mercredi
- Aston Villa avait remporté le premier des deux matchs de ces huitièmes de finale
- Le vainqueur de ce huitième de finale affrontera le PSG en quarts de finale
Par Quentin Gesp

Au lendemain de la qualification du Paris Saint-Germain pour les huitièmes de finale de Ligue des Champions, Aston Villa recevait ce mercredi sur sa pelouse le Club Brugge lors de la manche retour.
Les Tops et Flops de ce match entre les Villans d'Aston Villa et le Club Brugge en Ligue des Champions, qui s'est conclu par la victoire des hommes d'Unai Emery (3-0). En quarts de finale, ils affronteront le Paris Saint-Germain.
Les compositions d'Aston Villa - Club Brugge
La composition d'Aston Villa (4-2-3-1)
Martinez - Cash, Konsa, Mings, Maatsen - McGinn (cap.), Tielemans, Kamara, Rogers, Rashford - Watkins
Entraîneur : Unai Emery
La composition du Club Brugge (4-2-3-1)
Mignolet - De Cuyper, Ordonez, Mechele, Sabbe - Onyedika, Jashari - Tzolis, Vanaken (cap.), Talbi - Jutgla.
Entraîneur : Nicky Hayen
Les arbitres de Club Brugge - Aston Villa
La rencontre entre Aston Villa et le Club Brugge a été arbitrée par l'Allemand Daniel Siebert. Rafael Foltyn et Lasse Koslowski étaient ses deux assesseurs chargés de la touche, alors que Christian Dingert était en charge de la VAR ce mercredi.
Score à la pause : Aston Villa 0-0 Club Brugge
Les xG à la pause : Aston Villa 0.21 - 0.12 Club Brugge
Score final : Aston Villa 3-0 Club Brugge
Les xG au coup de sifflet final : Aston Villa 2.50 - 0.12 Club Brugge
Les Tops d'Aston Villa - Club Brugge
1. Unai Emery, coaching payant
Alors que son équipe tâtonnait lors du premier acte (voir plus bas), Unai Emery a su trouver la clé pour sortir son équipe du calme plat qui régnait en son sein. En sortant Boubacar Kamara, dont le rôle a été rendu peu utile par l'exclusion de Sabbe (17e), et Ollie Watkins, le technicien espagnol a apporté à son équuipe un visage plus conquérant, plus tranchant. Le placement entre les lignes de Marco Asensio a sublimé le jeu de transition de ses Villans, alors que les appels intérieurs d'Ian Maatsen ont enfin été vus par le milieu de terrain des locaux. En l'espace de 5 minutes, 16 si l'on englobe les trois buts, les choix tactiques d'Unai Emery ont été récompensés. Dans l'autre sens, les Belges n'auront même pas eu droit à la moindre occasion du deuxième acte (0.00 xG), symbole de la domination sans partage des Claret and Blue. Le manager espagnol aura droit, comme Lucas Digne et Marco Asensio, à ses retrouvailles avec le PSG.
2. Asensio, bien plus qu'un apport
Il a rejoint Aston Villa alors qu'il était en situation d'échec au Paris Saint-Germain. Depuis son arrivée à Birmingham, le meneur de jeu espagnol renait pleinement. Dans un rôle de numéro 10 pur, il a parfaitement saisi sa chance. Au point qu'il en est devenu l'un des chouchous de Villa Park. Un chant à sa gloire, sept buts dont trois en 43 minutes sur la confrontation contre le Club Brugge, Marco Asensio est déjà indispensable à cette équipe. Son entrée en jeu a changé la rencontre, apporté verticalité et créativité à une équipe qui avait avant tout besoin de se rassurer.
3. Le courage belge
Dans un match où ils auront rapidement été réduits à 10 et un espoir encore amaigri de qualification, les Belges ont continué à y croire, se projetant toujours autant dans la moitié de terrain adverse. Un courage et une abnégation louable, dictée par le choix de Nicky Hayen de ne pas réduire en ambition, privilégiant un passage à trois derrière à un changement tactique pour conserver son assise défensive. Louable. Lors de deuxième acte, ils auront fini par craquer relativement tôt, réduisant à néant leurs chances de voir les quarts de finale.
Les Flops d'Aston Villa - Club Brugge
4. L'entame poussive des Villans
S'ils ont été prévenus par le PSG, qui s'est qualifié avec la manière contre Liverpool mardi soir, les Villans sont apparus crispés. Par l'enjeu, par l'inquiétude de perdre un avantage intéressant, par la qualité de son adversaire, intrépide. Quoi qu'ils en soit, les Villans ne se sont pas présentés avec le visage si conquérant, si sûr de sa force qui le caractérise dans son antre de Villa Park. Même à 11 contre 10, ils auront laissé transparaître quelques signes de fébrilité, d'inquiétude. Il aura fallu une mi-temps pour les voir finalement prendre le dessus physiquement, techniquement, tactiquement.
5. Le tournant du match
17e minute de jeu, les Villans ne sont pas encore pleinement empreints de sérénité. Dans un Villa Park qui ne demandait qu'à exploser de joie, il aura fallu un fait de jeu pour faire définitivement basculer la rencontre. Un appel excellent de Marcus Rashford côté gauche, un ballon à la précision diabolique d'Emiliano Martinez, et une poussette en pleine course de la jeune pépite belge Kyriani Sabbe (20 ans). Pris par la vitesse de l'attaquant anglais, il préférait se sacrifier pour son équipe que de laisser Rashford au duel avec son gardien, Simon Mignolet. Bruges basculera alors à une défense à 3, avec l'apport fréquent de Chalbi dans le couloir délaissé.
6. Watkins en difficulté
Deux passes en une mi-temps, 10 touches de balle, une frappe lointaine et un genou endolori. La première période d'Ollie Watkins a réveillé quelques doutes ce mercredi à Villa Park. Symbole d'un premier acte où Villa aura davantage cherché à se rassurer qu'à créer et être acteur de sa propre destinée, il a traversé ce match sans réussir grand chose. Sorti à la pause, il a été remplacé par Marco Asensio, buteur 5 minutes à peine après son entrée en jeu (50e).
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