Crystal Palace - Aston Villa (4-1) : Les Tops et les Flops de ce choc de la 27ème journée de Premier League

Alors que la fin de saison se rapproche, la Premier League se poursuit avec la 27ème journée du championnat d'Angleterre. A Selhurst Park, Crystal Palace recevait Aston Villa ce mardi.

Les Tops et Flops de ce match entre les Eagles de Crystal Palace et les Villans d'Aston Villa en Premier League, qui s'est conclu par la victoire des locaux (4-1).

Les compositions de Crystal Palace - Aston Villa

La composition de Crystal Palace (3-5-2)

Henderson - Richards, Lacroix, Guéhi (cap.) - Munoz, Wharton, Hughes, Eze, Mitchell - Sarr, Mateta

Entraîneur : Oliver Glasner

La composition d'Aston Villa (3-4-3)

Martinez - Konsa, Disasi, Bogarde - Garcia, Bogarde, McGinn (cap.), Tielemans, Digne - Ramsey, Watkins, Rogers.

Entraîneur : Unai Emery

Les arbitres de Crystal Palace - Aston Villa

La rencontre entre Crystal Palace et Aston Villa a été arbitrée par Sam Barrott. Tim Wood et Wade Smith étaient ses deux assesseurs chargés de la touche, alors que Jarred Gillett était en charge de la VAR ce mardi.

Score à la pause : Crystal Palace 1-0 Aston Villa
Les xG à la pause : Crystal Palace 2.00 - 0.05 Aston Villa

Score final : Crystal Palace 4-1 Aston Villa
Les xG au coup de sifflet final : Crystal Palace 3.82 - 0.33 Aston Villa

Les Tops de Crystal Palace - Aston Villa

1. Ismaïla Sarr, Villa lui réussit

Comme au match aller, Ismaïla Sarr a fait mal à l'arrière-garde des Villans. Dans un système revu dans l'animation défensive, Aston Villa n'avait pas été inquiété pendant une demi-heure. Mais les hommes d'Unai Emery ont fini par être piqués à la suite d'un coup de pied arrêté. Sur leur première vraie occasion concédée. Un corner qui n'aurait pas dû en être un (Sarr avait poussé trop loin son ballon), un premier dégagement, avant un centre parfait pour la tête de Richards, obligeant Martinez à une superbe parade. Sarr suit et marque dans le but vide. Derrière, il fait de nouveau admirer ses qualités de vitesse pour enrhumer un temps Andres Garcia et un temps Lamare Bogarde. Il aurait pu s'offrir un doublé sans une incroyable parade de Martinez (38e) et aurait pu être crédité d'une passe décisive si Mateta avait trouvé le cadre (40e). Il s'offrira finalement un doublé en fin de match (72e) sur une jolie reprise du droit après un centre de Munoz. Son rôle entre les lignes a été déterminant pour amorcer des phases de transitions offensives rapides. Il sort sous une standing ovation de Selhurst Park.

2. Morgan Rogers avait pourtant remis les Villans dans le droit chemin

Discret dans la première demi-heure, Morgan Rogers n'a pas mis bien longtemps pour finalement (re)sortir de sa boîte. Le meneur de jeu anglais, décisif avant la pause avant que son but ne lui soit retiré pour un hors-jeu à peine visible, a resurgi en deuxième période avec un instinct de tueur. Replacé dans un rôle plus central, il n'a eu besoin que de sept minutes pour remettre les deux équipes à hauteur sur une action on ne peut plus directe : un long ballon, une déviation de Watkins et une frappe de Rogers après un léger duel avec Richards qu'il a facilement remporté. La suite sera bien moins idyllique pour les Villans. Il a été moins à l'aise dans le rôle de numéro 9 laissé par la sortie d'Ollie Watkins.

Les Flops de Crystal Palace - Aston Villa

3. Villa perd gros

Les Villans pouvaient frapper un énorme coup ce mardi en ouvrant le bal de la 27ème journée de Premier League. Après sa victoire contre Chelsea le week-end dernier (2-1), Villa pouvait capitaliser quelques jours plus tard en remontant dans le Top 5 provisoire du championnat en cas de succès. Avec ce revers à Crystal Palace, la tâche s'est finalement compliquée encore davantage. Les 11 derniers matchs ressembleront à 11 matchs clés pour rêver de retrouver la Ligue des Champions la saison prochaine.

4. Le premier acte à deux vitesses des Villans

Pendant une vingtaine de minutes, Aston Villa semblait avoir pris le dessus sur son adversaire du soir. Une domination physique et tactique, qui a fini par s'estomper presque immédiatement après l'ouverture du score de Sarr (29e). Resterons les chiffres : malgré deux buts refusés pour des hors-jeu plus (Ramsey, 26e) ou moins (Rogers, 42e) évidents, Aston Villa n'aura eu droit qu'à des buts attendus (xG) de 0.05. Le symbole d'un manque de verticalité parfois, et d'un déclin soudain de confiance après le but encaissé. Plus vulnérables, les Villans ont fini par se déliter, subissant chacun des assauts du trio Eze - Mateta - Sarr, en confiance et percutant.

5. Un schéma tactique incompris

Les soirées comme celle-ci ont été plus nombreuses cette saison que par le passé à Aston Villa. La frustration a parfois pris le pas sur le jeu dans des matchs où rien n'a vraiment tourné en la faveur des Villans. En témoignent les deux buts refusés pour hors-jeu. Menés à la pause, les hommes d'Unai Emery sont revenus à schéma tactique plus habituel, à quatre défenseurs, pour une réorganisation complète du milieu et de l'attaque. Un ajustement tactique qui n'aura pas porté ses fruits, Villa ne parvenant pas réellement à imposer son style et à prendre l'ascendant dans le jeu. Les espaces auront été finalement plus nombreux et les occasions de Palace se seront multipliées. L'addition est finalement relevée.

L'entrée en jeu de Leon Bailey aura été manquée, celles de Rashford et Asensio assez quelconques.

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