Equipe de France : Que faut-il changer au match retour pour renverser la Croatie en Ligue des Nations ?

Malmenés à Split, les Bleus vont devoir réagir à St-Denis, dimanche, pour renverser la Croatie et espérer se qualifier pour le final 4 de la Ligue des Nations. Deux buts à rattraper, un scénario bien connu par l'équipe de France et par Didier Deschamps, plus de dix ans après l'Ukraine. Mais comment s'y prendre pour inverser la tendance ? Tentatives de réponses.

2025 a mal démarré pour l'équipe de France, qui a manqué son premier match de l'année civile à Split face à la Croatie en s'inclinant jeudi soir (0-2). Mais Didier Deschamps, avant même le coup d'envoi, savait qu'un tel scénario pouvait se produire. "Le premier match peut conditionner le deuxième. Ou pas" avait déclaré le sélectionneur des Bleus mercredi, jour d'arrivée des Français en Croatie, lors de la conférence de presse de veille de match. Dimanche au Stade de France (20h45), il faudra faire mieux, voire autrement, pour renverser ces Vatreni et atteindre les demi-finales de la Ligue des Nations, "un objectif" selon Deschamps. Deux buts à rattraper, cela ressemble un défi élevé, mais pas insurmontable pour ces Bleus. Comment le relever ?

Une composition moins hasardeuse

L'exploit de l'équipe de France passera d'abord par un meilleur choix des hommes et de leur positionnement sur le terrain. Comment ne pas penser à cette fausse bonne idée de Didier Deschamps d'aligner Ousmane Dembélé en numéro 10, en soutien de Kylian Mbappé et de Randal Kolo Muani dans ce 4-4-2 en losange ? Le Parisien a cruellement manqué de repères face à ce rôle inédit, et Deschamps s'est clairement privé de son état de forme étincelant du moment.

Ousmane Dembélé n'était pas le seul à paraître désorienté à Split. Hormis Lucas Digne, toute la ligne défensive a déçu jeudi soir. Sorti à la pause remplacé par Dayot Upamecano, Ibrahima Konaté a incarné ce naufrage. Le joueur du Bayern Munich pourrait profiter de la mauvaise prestation du Red, et démarrer dimanche au Stade de France, pour tenter de faire bouger les choses. Il faudra aussi, sans doute, un trio bien différent au milieu de terrain. La combinaison Tchouaméni - Rabiot - Guendouzi a souffert face à la technique de Luka Modric et de Mateo Kovacic au stade de stade Poljud. Un profil plus offensif est réclamé, surtout au vue du retard à rattraper. Désiré Doué ?

Retrouver de l'efficacité devant

A juste titre, le match des Bleus en terre croate est très critiqué. Mais les Français auraient pu obtenir un résultat tout autre s'ils avaient été plus adroits face au but de Livakovic. Avec 16 frappes, dont six cadrées pour les Tricolores alors que les Croates n'ont tiré "que" huit fois et ont manqué un pénalty, ce sont bien les partenaires de Kylian Mbappé qui se sont crées le plus d'occasions.

D'ailleurs, une qualification des Français passera immanquablement par un grand match de leur capitaine. Mbappé, de retour en sélection après avoir manqué - pour diverses raisons - les rassemblements d'octobre et novembre, devra faire beaucoup mieux au Stade de France dimanche. Le moment parfait pour retrouver la forme en sélection. Car depuis dix matchs en Bleu, le Madrilène n'a plus marqué hormis sur pénalty. Une disette inhabituelle pour Kylian Mbappé, voire inquiétante. Dimanche, il aura l'occasion de la faire oublier. En pointe ou sur l'aile, peu importe. L'ancien Parisien sera attendu et devra répondre présent. En est-il capable, à cet instant précis de sa carrière ? Réponse dans deux jours.

Le Stade de France, terre d'exploits

Allons-nous vivre une nouvelle soirée surréaliste au Stade de France, dimanche ? A St-Denis, les matchs fous des Bleus sont nombreux. Comment ne pas faire le parallèle entre ce France - Croatie et le France - Ukraine de 2013, lors duquel l'équipe tricolore avait aussi un retard de deux buts à rattraper pour se qualifier à la Coupe du Monde 2014 au Brésil, et qui avait réussi sa mission grâce notamment à un doublé mémorable de Mamadou Sakho (3-0). Dimanche, il faudra emballer le stade, emmener le public avec l'équipe de France pour y croire, comme il y a douze ans.

Marquer tôt, comme Sakho en 2013, pourrait enflamment le Stade de France qui ne demande qu'à vivre un moment historique. Les Bleus connaissent la recette à reproduire pour renverser la situation. A eux de la suivre à la lettre.

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