Ipswich Town - Manchester United (1-1) : Les Tops et flops des débuts de Ruben Amorim en Premier League

Après la trêve internationale de novembre, la Premier League reprenait ce week-end. Lors du déplacement de Manchester United sur la pelouse d'Ipswich, Ruben Amorim effectuait ses grands débuts sur le banc mancunien.

Les Tops et Flops de ce match entre les Tractor Boys d'Ipswich Town et les Red Devils de Manchester United en Premier League, qui s'est conclu par un match nul (1-1).

Les compositions d'Ipswich Town - Manchester United

La composition d'Ipswich Town (4-2-3-1)

Muric - Tuanzebe, O'Shea, Burgess, Tuanzebe, Davis - Cajuste, Morsy (cap.) - Burns, Hutchinson, Szmodics - Delap.

Entraîneur : Kieran McKenna

La composition de Manchester United (3-4-3)

Onana - Mazraoui, De Ligt, Evans - Eriksen, Casemiro, Bruno Fernandes (cap.), Dallot - Amad Diallo, Rashford, Garnacho.

Entraîneur : Ruben Amorim

Les arbitres d'Ipswich Town - Manchester United

La rencontre entre Ipswich Town et Manchester United a été arbitrée par Anthony Taylor. Gary Beswick et Adam Nunn étaient ses deux assesseurs chargés de la touche, alors que Jarred Gillett était en charge de la VAR ce dimanche.

Score à la pause : Ipswich Town 1-1 Manchester United
Les xG à la pause : Ipswich Town 0.82 - 0.40 Manchester United

Score final : Ipswich Town 1-1 Manchester United
Les xG au coup de sifflet final : Ipswich Town 1.75 - 0.90 Manchester United

Les Tops d'Ipswich Town - Manchester United

1. L'entame canon de l'ère Amorim

Nombreux étaient ceux qui se questionnaient sur Marcus Rashford. Devenu fantômatique à la fin du passage d'Erik ten Hag et pas indispensable non plus lors du court interim de Ruud van Nistelrooy, l'attaquant anglais est sorti de sa boîte en moins de deux minutes sous Ruben Amorim. Comme un symbole. S'il n'est pas l'acteur principal de ce but, c'est la course folle d'Amad Diallo qui a offert les débuts rêvés à son entraîneur. Insaisissable, l'Ivoirien a adressé un centre parfait à Rahsford, qui concluait tel un pur numéro 9. Presque trop facile pour les Red Devils, sur leur première occasion.

2. Omari Hutchinson si intéressant

Promu donc vulnérable ? Sans doute. Mais s'il y a bien un promu qui impressionne sur cette première partie de saison, c'est Ipswich Town. Avec déjà quelques bons résultats contre les gros, Ipswich n'a pas laissé un but concédé après deux minutes changer sa philosophie. Avec une identité de jeu forte, de l'allant offensif, Ipswich est revenu progressivement dans la rencontre, avec calme et sérénité. Emmené par un excellent Omari Hutchinson, juste dans tous ses choix, dans son placement, mais aussi sa précision, Ipswich a causé des problèmes à l'arrière-garde de Manchester United. Au marquage individuel de l'ancien joueur d'Arsenal et de Chelsea, Casemiro a régulièrement semblé dépassé, incapable de cadrer son vis-à-vis, bien plus rapide. En témoigne le but du 1-1, où il est en retard, mais aux premières loges pour voir l'enroulée sublime d'Hutchison finir sa course dans la lucarne d'Onana, après avoir été effleurée par Mazraoui (43e).

3. Onana décisif

Souvent critiqué depuis son arrivée en Angleterre, André Onana n'a pas toujours été aussi rassurant. L'international camerounais a réalisé une très belle partie face à Ipswich. Régulièrement solicitié au pied, il a aussi réalisé plusieurs arrêts déterminants. Avec sang froid, d'abord (11e), avec classe ensuite, en s'interposant devant le remuant Delap (40e), à bout portant. D'une main gauche ferme, il repoussait le danger juste avant la pause. Il ne peut rien sur le but d'Hutchinson (43e), mais se met encore en valeur au retour des vestiaires face au même Delap (52e), puis sur une frappe de Chaplin (87e).

Les Flops d'Ipswich Town - Manchester United

4. Pas de succès pour Amorim

Première décevante pour Ruben Amorim. Avec un système hybride, calqué sur celui d'Ipswich, Manchester United espérait sans doute un peu plus de son déplacement dans l'Est du pays. Malgré une possession de balle à leur avantage, les Red Devils n'ont pas montré leur plus beau visage de la saison. Un temps d'adaptation nécessaire à la compréhension du style Amorim, certes, mais les Mancuniens n'ont pas encore guéri tous leurs maux. Offensivement, Manchester United a manqué de justesse pour faire encore plus mal à son adversaire, notamment sur attaques placées. La faute à un manque de réussite (Garnacho, 18e et 46e ; Bruno Fernandes, 79e), mais aussi à des mauvais choix, en témoigne ce contre mal géré par Marcus Rahsford (71e). Derrière, la défense des Mancuniens a aussi laissé beaucoup d'espace, dans lesquels Ipswich s'est régalé, sans parvenir à inscrire ce deuxième but.

5. Burns manque de justesse

Titularisé dans le couloir droit de Kieran McKenna, Wes Burns a vécu un match délicat. S'il a réalisé de bonnes choses, il a aussi manqué de justesse dans nombre de ses choix, manquant de spontanéité ou de justesse technique pour vraiment faire des différences. Il a souffert la comparaison avec ses compères Hutchinson, Delap ou encore Morsy, toujours justes et précis. C'est lui qui hérite d'une passe "décisive" sur la frappe lumineuse d'Hutchinson (43e). Il aurait pu se retrouver de nouveau passeur pour Liam Delap, sans un arrêt exceptionnel d'Onana, un de plus (52e).

6. Les conditions de jeu difficiles

Bienvenue en Angleterre. Si Ruben Amorim a découvert la Premier League ce dimanche, il a aussi découvert les joies de l'approche de l'hiver britannique. A Ipswich, il aura eu droit à temps bien anglais, avec un vent très fort, battant Portman Road par rafales intenses et régulières. Loin de Lisbonne et de sa vingtaine de degrés, il aura eu moitié moins dans l'Est du pays. Au regard de l'épaisseur de son manteau, resté ouvert toute la partie, le mot lui avait été passé.

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