Manchester City - Real Madrid : Et à la fin, c'est le Real qui gagne

  • Le Real Madrid s'est imposé en match aller des barrages de Ligue des Champions
  • Pourtant deux fois mené par Manchester City, le Real a su forcer son destin
  • La manche retour aura lieu mercredi 19 février prochain à Madrid
Jude Bellingham a inscrit le but de la victoire pour le Real Madrid contre Manchester City en Ligue des Champions
Jude Bellingham a inscrit le but de la victoire pour le Real Madrid contre Manchester City en Ligue des Champions / Chris Brunskill/Fantasista/GettyImages
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Au terme d'un sommet européen qui aura tenu toutes ses promesses, le Real Madrid a décroché un succès, certes de prestige, mais surtout primordial dans sa quête d'un nouveau sacre européen face à un concurrent direct, Manchester City (3-2).


Il y a quelque chose d'irrationnel à regarder le Real Madrid en Ligue des Champions. Le champion d'Europe en titre a encore réveillé les chakras au moment où il en avait le plus besoin. Malmené pendant une mi-temps, mené à dix minutes du terme, le club de la capitale espagnole a forcé son destin - une fois de plus - pour prendre une avance importante avant la manche retour, la semaine prochaine dans son antre du Bernabéu (3-2).

Même un grand Kevin de Bruyne n'a pas suffit
Même un grand Kevin de Bruyne n'a pas suffit / Opp

Oui, il y a bien un "esprit Real Madrid" en C1. Même amputé d'une défense centrale, et plus encore, le champion d'Europe a imposé sa domination. Comme le symbole, s'il en fallait un, que ce club est immortel, inlassablement abonné au succès. Il n'y a qu'à voir le match de Kylian Mbappé pour se rendre rapidement compte que seul le très haut niveau y est accepté.

Si son match a débuté par un lacet arraché après un contact musclé, le Français a bel et bien retrouvé son meilleur niveau ces dernières semaines. Percutant, dynamique et surtout collectif, il a fait mal à l'arrière-garde des Citizens, en provoquant constamment par ses appels tranchants et sa vitesse supersonique. Certains y verront une référence, peut-être, à Oasis, le groupe de musique mené par les frères Gallagher, supporters de Manchester City.

Une chose est sûre, le Français a rempli son rôle de détonateur à merveille. C'est lui qui conclura le premier but du Real, sur un geste rappelant sa volée en finale de Coupe du monde 2022, à la trajectoire heureuse mais révélatrice : en Ligue des Champions, ce Real Madrid semble intouchable.

Le but de Kylian Mbappé
Le but de Kylian Mbappé / Oppo

Même quand les éléments se déchaînaient, à l'image de ce penalty concédé (79e), qui a sans doute fait bondir Florentino Pérez, au cœur de sa cabale contre l'arbitrage en Liga. Mais comme en 2022, comme en 2024, et bien des éditions précédentes, rien ne peut atteindre un Real Madrid en mission. La mission Ligue des Champions.

Une histoire qui se répète pour Manchester City... pour le Real aussi

Six minutes auront séparé le but d'Erling Haaland (2-1, 80e) de celui de Brahim Diaz (2-2, 86e). Comme un signe du destin, c'est un joueur formé à City qui est venu punir Pep Guardiola et son équipe, à l'Etihad Stadium. Sa célébration façon "mec chill", en référence à la tendance sur les réseaux sociaux, est venu appeler au calme et rappeler que, même blessée, la bête madrilène a de la ressource.

Le but de Brahim Diaz
Le but de Brahim Diaz / Opp

Inexorablement, Manchester City a replongé dans ses travers de cette saison, voyant ressurgir ses vieux démons, de Brentford (2-2, après avoir mené 2-0) au PSG (2-4, après avoir mené 1-0), en passant par Manchester United (1-2 après avoir mené 1-0), sans oublier Feyenoord (3-3, après avoir mené 3-0). Et qui d'autre que Jude Bellingham pour punir City dans les arrêts de jeu ?

Au bon souvenir de Vinicius Jr

Depuis son arrivée dans la capitale espagnole, le milieu anglais s'est fait une spécialité de marquer des buts toujours plus importants dans le temps additionnel. Il a récidivé ce mardi soir (2-3, 90e+2), éteignant la lumière à l'Etihad Stadium. Comme un air de déjà vu, un scenario presque aussi prévisible qu'un Mission Impossible, participant pourtant pleinement à la magie de la Ligue des Champions.

Vinicius Jr, à l'origine de deux buts
Vinicius Jr, à l'origine de deux buts / Oppo

Et comment ne pas mentionner Vinicius Jr, moqué au coup d'envoi par les supporters anglais avec une banderole référence à Oasis ? Il termine la rencontre avec deux passes décisives, dont celle pour Bellingham après un lob subtil et parfaitement placé. "Quand je vois les supporters de l'équipe rivale faire ce genre de choses, cela me donne plus de force pour disputer un grand match", confiait-il après la rencontre à Movistar. City l'apprendra à ses dépends.

S'il n'a pas remporté le Ballon d'Or, il est bien en lice pour remporter le prochain, avec des performances collectives comme individuelles comme celle-ci.

Avant même le match retour, ce sommet européen a tenu toutes ses promesses. La magie de l'Europe, en somme.

Les photos contenues dans cet article ont été prises par un appareil OPPO Find X8 Pro. Pour plus d'informations, rendez-vous sur Oppo.

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