Ajax Amsterdam - Aston Villa (0-0) : Les Tops et les Flops de ce choc entre historiques en Europa Conference League
- L'Europa Conference League entre dans ses phases finales, avec les huitièmes aller ce jeudi.
- L'Ajax Amsterdam, troisième de sa poule d'Europa League, a battu Bodø/Glimt en barrages.
- Aston Villa en avait été exempt, après avoir fini 1er de sa poule en Conference League.
Par Quentin Gesp
Retour de l'Europa Conference League ce jeudi en Europe. Dans une Johan Cruyff Arena bouillante, l'Ajax Amsterdam recevait ce jeudi 7 mars Aston Villa pour le compte du huitième de finale aller de C4.
Les Tops et Flops de ce match entre les Ajacides de l'Ajax Amsterdam et les Claret & Blue d'Aston Villa en Conference League, qui s'est conclu par un match nul (0-0).
Les compositions d'Ajax Amsterdam - Aston Villa
La composition de l'Ajax (3-4-3)
Ramaj - Hato, Kaplan, Rensch - Sosa, Mannsverk, Henderson (cap.), Gooijer - Taylor, Brobbey, Hlynsson
Entraîneur : John van 't Schip
La composition d'Aston Villa (4-2-3-1 en phase offensive, 6-2-2 en phase défensive)
Martinez (cap.) - Konsa, Lenglet, Pau Torres, Digne - Iroegbunam, Douglas Luiz - Diaby, Tielemans, Rogers - Watkins.
Entraîneur : Unai Emery
Les arbitres d'Ajax Amsterdam - Aston Villa
La rencontre entre l'Ajax Amsterdam et Aston Villa a été arbitrée par Enea Jorgji (Albanie). Denis Rexha et Ridiger Cokaj étaient ses deux assesseurs, chargés de la touche. Luca Pairetto (Italie) était en charge de la VAR ce jeudi.
Score à la pause : Ajax Amsterdam 0 - 0 Aston Villa
Les xG à la pause : Ajax Amsterdam 0.58 - 0.12 Aston Villa
Score final : Ajax Amsterdam 0 - 0 Aston Villa
Les xG au coup de sifflet final : Ajax Amsterdam 0.70 - 0.19 Aston Villa
Les Tops d'Ajax Amsterdam - Aston Villa
1. Un Ajax des grands soirs
Méconnaissable cette saison, l'Ajax se savait attendu en coupe d'Europe. Bien loin de l'équipe à la dérive qui ressurgit à peine en championnat, les hommes de John van 't Schip ont affiché un visage radieux. Galvanisés par l'atmosphère des très grands soirs de la Johan Cruyff Arena, ils ont su resortir leur habit de lumière. Pleins de fougue, de hargne et d'envie, les Ajacides ont réalisé l'un de leurs matchs les plus aboutis de la saison. Portés par les cris et grondement de la foule, ils ont gagné chaque duel, chaque bataille. Ils empocheront un match nul qui ne fait pas forcément leurs affaires avant le match retour, mais qui démontre une force de caractère et une capacité à se sublimer qui pourrait leur permettre de faire l'exploit à Villa Park.
2. Brobbey, poison constant
Aligné seul en pointe d'une attaque à trois, Brian Brobbey a certainement tapé encore un peu plus dans l'œil de nombreuses grosses écuries du Vieux Continent. Constamment à l'affût de la moindre erreur de relance adverse, le jeune attaquant s'est clairement mis en évidence. Grâce à sa vitesse et son explosivité, il n'a eu de cesse de mettre à mal l'arrière-garde des Villans et notamment le côté droit Lenglet - Konsa. Plusieurs fois, il a été très proche de marquer, trouvant notamment le petit filet d'Emiliano Martinez (34ᵉ). Après le quart d'heure de jeu, il reprend de la tête un centre parfait de Borna Sosa (16ᵉ), mais est finalement signalé en position de hors-jeu.
3. Hlynsson précieux
Si Brobbey a brillé, il a bien été aidé par son compère Kristian Hlynsson. Aligné sur la droite de l'attaque, son pressing intense et sans relâche a été plusieurs fois récompensé par des récupérations hautes. Le jeune islandais gagne en maturité au fil des matchs et en assurance. Son activité a été remarquée et s'est avérée indispensable au système de van 't Schip. Il a reçu un bel hommage de la Johan Cruyff Arena à sa sortie.
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Les Flops d'Ajax Amsterdam - Aston Villa
4. Une expulsion qui coûte cher
Au cœur d'une soirée frustrante en tous points, Ezri Konsa a cristallisé la crispation qui animait les Villans dans cette manche aller. Méconnaissables (voir plus bas), les hommes d'Unai Emery ont fini la rencontre à un de moins que lorsqu'ils l'ont commencé. Averti lors du premier acte (26ᵉ), pour avoir attrapé au sol le ballon après ce qu'il pensait être un contact illicite, il commettra l'irréparable et tentant de protéger un ballon dans la profondeur jusqu'à Martinez. Poussé au contact par Akpom (85ᵉ), il écarte le bras et tombe dans le piège de son vis-à-vis qui aura joué de malice pour qu'il finisse exclu. Une erreur qui coûte cher compte tenu des problèmes défensifs du moment chez les Villans.
Villa restera en infériorité, mais pas pour bien longtemps, Goojijer écopant quelques secondes plus tard d'un second carton jaune (86ᵉ), pour une faute grossière et largement évitable sur Zaniolo.
5. Morgan Rogers peu impactant
Aligné pour la première fois d'entrée depuis son arrivée à Aston Villa cet hiver, Morgan Rogers a eu un match délicat. Dans un rôle qui demandait énormément de discipline tactique, il n'a pas eu la moindre chance de se mettre en avant. Face au pressing constant et agressif des Ajacides, il n'a pas su être ce joueur capable de faire ressortir les Villans de la pression par le dribble ou l'exploit individuel. Compliqué, surtout pour sa première européenne. Averti, il cèdera sa place à John McGinn, le capitaine ayant apporté plus de densité au milieu et sa capacité à faire monter d'un cran le bloc médian.
6. Des Villans déstabilisés par la chaude atmosphère
Jouer à la Johan Cruyff Arena n'est pas donné à tout le monde. Les hommes d'Unai Emery l'ont sans doute appris à leurs dépens. Étonnamment maladroits et imprécis pendant la première demi-heure, ils ont été dominés physiquement et sans réelle ressource technique pour se sortir de cette mauvaise passe. Crispés par l'enjeu, mais certainement aussi en raison de l'atmosphère des grands soirs de l'antre de l'Ajax, ils ont déjoué leur entame de deuxième période, bien plus sérieuse, appliquée et symbolique de davantage de détermination, montre bien que les Villans ont vécu des débuts difficiles. Ils retomberont bien trop vite dans leurs travers, avec de grosses approximations techniques, de la précipitation et des passes imprécises.
De l'AS Cannes jusqu'aux sommets de la Serie A, en passant par l'équipe de France, Sébastien Frey s'est livré au micro d'Elvin de Fazio et de 90min au cours d'un long entretien où il retrace sa carrière, évoque les légendes qu'il côtoyé ou affronté, de Roberto Baggio à Gianluigi Buffon, en passant par Zlatan Ibrahimovic, Francesco Totti ou Alessandro Del Piero, sans oublier le légendaire Ronaldo.
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