Arsenal - Benfica (3-2) : Les 5 leçons à retenir de la renversante qualification des Gunners

Pierre-Emerick Aubameyang, l'héros d'Arsenal.
Pierre-Emerick Aubameyang, l'héros d'Arsenal. / ARIS MESSINIS/Getty Images
facebooktwitterreddit

Avant le match retour en Grèce, les joueurs de Mikel Arteta arrivaient avec un léger avantage sur Benfica grâce au nul décroché la semaine dernière. Au terme d'un match à rebondissements, Arsenal se qualifie dans les derniers instants pour les huitièmes de finale de Ligue Europa en battant le SL Benfica (3-2).


1. Les choix forts de Jorge Jesus

Jorge Jesus est très critiqué au Portugal. Ses choix font débat depuis plusieurs rencontres, surtout que le club lisboète laisse beaucoup de points en route ces derniers temps.

Contre Arsenal, l'entraîneur portugais a surpris tout le monde dans sa compo d'équipe en décidant de se priver de son attaquant habituel Darwin Núñez. L'Uruguayen paye sûrement son mauvais match ce week-end. Il est remplacé par Haris Seferovic. Jesus a préféré l'expérience sur ce coup.

Plus surprenant encore, c'est la sortie prématurée de Pizzi avant l'heure de jeu. Quand on sait que le meneur de jeu est l'actuel meilleur buteur de la compétition, c'est assez incompréhensible. La suite de la rencontre ne lui donnera pas raison.

2. Le rachat de Pierre-Emerick Aubameyang

Pierre-Emerick Aubameyang ne laisse aucune chance au gardien.
Pierre-Emerick Aubameyang ne laisse aucune chance au gardien. / ARIS MESSINIS/Getty Images

Auteur d'un raté immanquable au match aller, Pierre-Emerick Aubameyang a dû ruminer cette occasion toute la semaine. L'attaquant des Gunners auraient pu donner un meilleur avantage à son équipe mais sa frappe fuit le cadre.

Ce jeudi soir, PEA est revenu avec de meilleures intentions et le mode tueur était activé chez l'attaquant. Sur sa première opportunité, le Gabonais se démarque en profondeur et pique parfaitement la balle devant Helton.

Une inspiration magique qui fait oublier le flop de la semaine dernière. Mais son deuxième but reste le plus déterminant puisqu'il offre la qualification à Arsenal (87').

3. La merveille signée Diogo Gonçalves

Diogo Gonçalves nous a gratifié d'un sublime coup franc.
Diogo Gonçalves nous a gratifié d'un sublime coup franc. / ARIS MESSINIS/Getty Images

Alors que Benfica s'est fait refroidir par Aubameyang (21') après une bonne entame, les Lisboètes ne se sont pas laissés abattre. Profitant d'une faute sur leur attaquant Seferovic, les Benfiquistes ont un bon coup franc à négocier.

Le jeune Diogo Gonçalves se charge de le tirer et envoie une mine en pleine lucarne. Le joueur formé à Benfica sonne la révolte et permet aux siens de rester en vie. Le pauvre Bernd Leno ne peut qu'aller chercher le ballon dans ses filets. C'est probablement l'un des buts de ces 16es de finale retour de Ligue Europa.

4. Le cadeau de Dani Ceballos

Dani Ceballos ne peut qu'admirer le but de Rafa Silva.
Dani Ceballos ne peut qu'admirer le but de Rafa Silva. / MB Media/Getty Images

L'heure de jeu passée, les deux équipes sont au coude à coude à ce moment-là (1-1). Puis vient l'irréparable. Sur un dégagement du portier lisboète Helton, Dani Ceballos se rend coupable d'une erreur qui coûte potentiellement la qualification aux Gunners.

Le milieu espagnol sert d'une tête en arrière Rafa Silva parti dans la profondeur. Le Portugais ne se fait pas prier pour donner l'avantage à son équipe.

Ce but concédé bêtement a eu le don de remobiliser les troupes de Mikel Arteta. C'était finalement un mal pour un bien car ensuite les Gunners ont su renverser la situation.

5. Un match prolifique et une victoire aux forceps

Après 20 premières minutes assez soporifiques de la part des deux équipes, le match s'est découvert pour donner un vrai spectacle ensuite. Les amoureux des scénarios à rebondissements ont été servis.

En 90 minutes, Benfica est passé par tous les états possibles, en étant potentiellement qualifié grâce au but de Rafa Silva (61'). Mais c'était sans compter sur l'inévitable Aubameyang qui délivre tout Arsenal sur une tête en fin de match. Le type de rencontre dans laquelle tout peut se passer et qu'on aimerait voir plus souvent.