Arsène Wenger veut se débarrasser de la Ligue des Nations
Par Jordan Proisy
Adieu la Ligue des Nations ? C'est le souhait du nouveau responsable du développement du football mondial pour la FIFA, Arsène Wenger. L'ancien entraîneur milite pour une Coupe du monde et un Euro tous les deux ans, et la disparition pure et simple de la Ligue des Nations.
En ce moment, Arsène Wenger fait beaucoup parler de lui. En pleine promotion pour son autobiographie "Ma vie en rouge et blanc", l'ex entraîneur d'Arsenal a des millions d'idées pour révolutionner le football mondial.
Après avoir proposé de modifier les règles du jeu, par exemple avec une touche au pied, ou un coup-franc pouvant se jouer pour soi même, la nouvelle tête pensante de la FIFA, s'attaque désormais aux compétitions internationales.
Une compétition qui n'enchante pas les foules
""Nous devons nous débarrasser de la Ligue des Nations et trouver des événements plus clairs que tout le monde comprend. Si vous demandez aux gens ce qu'est la Ligue des Nations vous ne trouverez pas beaucoup de personnes capables de l'expliquer.""
- Arsène Wenger
Pour l'Alsacien, la meilleure des solutions au niveau international serait la mise en place de la Coupe du monde et de l'Euro tous les deux ans, et non plus tous les quatre ans. Un agenda plus fourni, mais dont les qualifications pourraient s'effectuer pendant un seul mois. Plus attractif pour les diffuseurs.
Il ne croit pas au fait que la rareté d'un évènement engendre un surplus d'intérêt pour une compétition. Il s'appuie pour cela sur les audiences de la Ligue des Champions, toujours autant suivi, chaque année :
"Personnellement, je pense que ce serait un pas en avant. Je dis toujours aux gens qui disent cela que l’image n’est pas liée au temps que vous attendez pour rejouer mais plutôt à la qualité de la concurrence."
Si disparition de la Ligue des Nations il devait y avoir, nul doute que la plupart des spectateurs et supporters arriveraient à le supporter, tant cette compétition n'a pas enclenché des émotions particulières et que son intérêt reste malgré tout minime.