Atletico de Madrid - Bayern (1-1) : Les 5 leçons à retenir de la fin de série vertigineuse des Bavarois
Par Jean Dubas
Le Bayern a mis fin a sa série de 15 victoires de rang en Ligue des Champions en concédant le nul sur la pelouse de l'Atletico (1-1) avec une équipe jeune et remaniée.
1. La fin d'une série record
Le Bayern n'est pas tombé, certes, mais le match nul concédé contre l'Atletico de Madrid signe malgré tout la fin d'une série de 15 victoires consécutives des Bavarois en Ligue des Champions, du jamais vu dans l'histoire de la compétition.
Une série qui ne tenait visiblement pas à cœur à Hans Flick qui a préféré donner de la visibilité et de l'expérience aux jeunes pousses du centre de formation.
2. L'Atletico devra attendre
Avec la défaite du Lokomotiv Moscou contre Salzbourg, les Colchoneros avaient leur destin en main pour se qualifier en huitièmes de finales de la C1, la première place étant déjà trusté par leurs adversaires du soir.
Face à un Bayern privé de ses Neuer, Lewandowski, Goretzka ou encore Corentin Tolisso, les hommes de Diego Simeone ont craqué dans les derniers instants et concèdent un nul qui les forceront à jouer un match couperet face à Salzbourg comptant deux points de moins que les Espagnols dans ce groupe A.
3. Les coiffeurs bavarois ratent une occasion de se montrer
En l'absence de ses cadres, Hansi Flick en a profité pour aligner les petits (17 ans) Arrey-Mbi et Musiala. Le défenseur central et le milieu offensif ont certes montré des qualités techniques et une sérénité au dessus de la moyenne pour leur âge mais n'ont pas pu s'exprimer face à des Colchoneros rodés à l'exercice.
Eric-Maxim Choupo-Moting, Bouna Sarr ou même Leroy Sané ont eux montré trop peu de choses pour inquiéter la concurrence déjà écrasante à leurs postes respectifs.
4. Joao Felix, la saison de la confirmation ?
Encore une fois et comme à son habitude depuis le début de saison, celui qui a débarqué l'été dernier contre 127 millions d'euros en provenance du Benfica, pour devenir le successeur d'Antoine Griezmann, semble enfin assumer son statut, du haut de ses 21 ans.
Contre un Bayern certes moins oppressant, le prodige portugais a ébloui le Wanda Metropolitano de sa classe et de son aisance technique. Toujours juste dans ses transmissions sur les séquences offensives, facile dans le 1 contre 1, Joao Felix a ponctué sa belle partition d'un but essentiel à la 26e minute pour permettre aux siens de mettre un petit pied en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, avant d'affronter Salzbourg la semaine prochaine.
5. Les cadres font parler leur expérience
Soucieux tout de même de préserver son invincibilité dans la compétition, Hansi Flick a lancé certains de ses atouts de luxe, Thomas Muller et Serge Gnabry en l'occurence. Le premier, motivé par sa rage de ne pas perdre, a provoqué un penalty qu'il a transformé lui-même pour permettre aux siens de ne pas être défaits.
Mention spéciale également pour Niklas Sule. En patron, le taulier de la défense du Bayern a tenu la maison pratiquement à lui seul avant que les siens ne recollent au score en fin de match.