Atlético de Madrid : La revanche d'un Suarez en larmes face au "mépris" du FC Barcelone
Par Zachary Gauthier
Auteur du but décisif, ce samedi, lors de la victoire de l'Atlético de Madrid sur la pelouse de Valladolid (1-2) et joueur le plus important cette saison pour les Colchoneros, Luis Suarez a laissé exploser toute son émotion à la fin de la rencontre. Interviewé par la Movistar, il a fondu en larmes justifiant qu'il a vécu une saison "qui l'a fait beaucoup souffrir" en faisant allusion au Barça.
Grande émotion au Stade José-Zorilla. En effet, quelques minutes après la fin du match à Valladolid et après l'officialisation du titre de champion d'Espagne pour l'Atlético Madrid, une scène restera a jamais gravée dans l'histoire de La Liga.
C'est celle de Luis Suarez, assis sur la pelouse et en larmes, son téléphone en main alors qu'il communique avec ses proches. Ces pleurs et cette émotion facile à déceler racontent la saison magnifique sur le terrain mais compliquée en dehors qu'a connu l'attaquant de la Celeste.
Le Barça peut s'en vouloir
Ce samedi, auteur de sa 21ème réalisation en Liga cette saison, le but du sacre, Suarez n'a pas réussi à contenir ses émotions et ses paroles au micro de Movistar après la victoire des siens sur la pelouse de Valladolid (1-2) :
"Ce fut dur de vivre une telle situation, la façon dont ils (le Barça) m'ont méprisé... l'Atlético m'a ouvert la porte, a-t-il confié avant de continuer. Beaucoup de gens ont souffert avec moi, ma femme, mes enfants... cela fait beaucoup d'années que je suis dans le football et c'est celle qui m'a le plus fait souffrir. Je serai toujours reconnaissant envers l'Atlético pour m'avoir fait confiance."
Il a aussi donné son ressenti sur ce titre de champion d'Espagne : "Nous avons réalisé une grande saison malgré les difficultés que l'on a connues par moments en Liga. Nous avons été les plus réguliers et, ce soir, nous sommes champions".
Arrivé l'été dernier en provenance du Barça pour 7 millions d'euros, El Pistolero a montré cette saison, avec les Colchoneros, qu'il savait toujours aussi bien tirer au but.