Australie - Angleterre (1-3) : Les Tops et les Flops de la qualification historique des Lionesses pour la finale
- C'était la deuxième demi-finale de cette Coupe du monde féminine
- L'Angleterre est venue à bout de l'Australie (3-1)
- Les Anglaises retrouveront l'Espagne en finale
C'est historique ! L'Angleterre se qualifie, pour la première fois de son histoire, pour la finale de la Coupe du monde féminine 2023. Favorites de cette compétition, les Lionesses ont su faire le nécessaire pour venir à bout de l'Australie, le pays hôte (3-1). Elles retrouveront l'Espagne, ce dimanche, pour s'offrir le titre tant convoité.
On a eu le droit à une phase d'observation pour débuter dans cette deuxième demi-finale de la Coupe du monde féminine. Et petit à petit, c'est l'Angleterre qui est parvenue à mettre le pied sur le ballon. Malgré le retour de Sam Kerr dans le onze de départ australien, la sélection anglaise a pu se procurer les plus grosses occasions au cours du premier acte. Elle ouvre d'ailleurs le score à la 36ème minute de jeu, grâce à un superbe but d'Ella Toone. Une réalisation qui a permis aux Anglaises de retourner aux vestiaires avec l'avantage au tableau d'affichage.
L'Australie restait cependant loin d'avoir dit son dernier mot, surtout devant ses fans. Les joueuses australiennes ont commencé à jouer un peu plus haut, en seconde période. Et elles ont pu être récompensées, à la 63ème minute de jeu. Sam Kerr est parvenue à remettre les compteurs à zéro, grâce à une superbe frappe. Un avantage de courte durée cependant... Seulement quelques minutes plus tard (71e), Lauren Hemp profite d'une erreur d'appréciation d'Ellie Carpenter pour redonner l'avantage à son équipe.
Et malgré une grosse pression mise par l'Australie, l'Angleterre profite des espaces laissés par son adversaire du jour, pour faire le break en fin de match, grâce à Alessia Russo (86e). Un but qui valide définitivement la qualification des Lionesses en finale de cette Coupe du monde féminine 2023 ! Retour sur les Tops et les Flops de cette deuxième demi-finale.
Les Tops
1. Alex Greenwood en grande forme
Il est bon de rappeler qu'Alex Greenwood aurait pu ne pas débuter cette compétition en tant que titulaire. La joueuse de Manchester City s'est fait une place dans le onze de départ, après le forfait de Leah Williamson. Et pour le moment, la joueuse de 29 ans répond parfaitement aux attentes. Elle a contribué à la qualification des siennes pour la finale de cette Coupe du monde féminine.
Alex Greenwood a été intraitable ! Malgré un avertissement à la 10ème minute de jeu, la défenseure anglaise n'a pas baissé le pied. Elle a d'ailleurs été très propre à la relance. C'est d'ailleurs elle qui est parvenue à casser le plus de lignes (36). Une prestation très solide de sa part, elle qui n'a toujours pas raté la moindre minute dans cette compétition. Et il n'est pas compliqué de comprendre pourquoi...
2. Lauren Hemp joue les sauveuses
Et c'est Lauren Hemp qui a joué les sauveuses pour l'Angleterre ! L'ailière anglaise n'a clairement pas lésiné sur les efforts dans ce match. Elle a enchaîné les allers-retours pour tenter de mettre en difficulté Ellie Carpenter. Et son activité a payé en fin de match...
Au pressing sur sa vis-à-vis, elle réussit à passer devant Ellie Carpenter et à pousser le ballon au fond des filets (71e). Et à quelques minutes de la fin du match, elle s'offre une passe décisive pour Alessia Russo. De quoi permettre à sa sélection en finale de la Coupe du monde féminine !
3. Sam Kerr, un retour remarqué
C'est une nouvelle qui a fait le bonheur des fans des Matildas ! Sam Kerr a enfin pu faire son retour dans le onze de départ de l'Australie. La star australienne savait qu'elle allait devoir sortir le grand jeu pour espérer mettre en difficulté l'Angleterre. Il n'a pas fallu attendre longtemps pour la voir dangereuse, alors qu'elle a su sentir les bons coups dans le dos de la défense adverse.
Et, comme un symbole, c'est elle qui a fait exploser l'Olympic Stadium de Sydney, à la 63ème minute de jeu. En solo, Sam Kerr profite d'une Millie Bright qui lui a laissé quelques centimètres, pour envoyer une superbe frappe imparable. Elle a remis les pendules à l'heure et refait rêver toute une nation ! Même si derrière, l'Angleterre reprendra l'avantage, la star des Matildas a tout donné pour sa sélection.
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Les Flops
4. Ellie Carpenter, une erreur qui coûte très cher
Parfois, le football est dur... Et Ellie Carpenter risque de s'en vouloir un bon bout de temps. La latérale australienne, qui réalisait une belle compétition jusque-là, a coûté le deuxième but à son équipe.
Sur une erreur d'appréciation et de communication avec sa portière, elle permet à Lauren Hemp de redonner l'avantage à l'Angleterre, seulement quelques minutes après l'égalisation. Une énorme désillusion pour la latérale de l'OL ! Derrière, l'Australie n'aura jamais réussi à revenir dans le match.
5. Millie Bright a perdu son duel face à sa coéquipière
C'était l'un des duels les plus attendus de ce match. Millie Bright, la taulière de l'arrière-garde anglaise, retrouvait Sam Kerr, la star des Australiennes. Et il a clairement tourné dans le sens de la joueuse des Matildas. La défenseure anglaise a eu du mal à se mettre en évidence face à sa coéquipière à Chelsea. Elle s'est d'ailleurs montrée beaucoup trop laxiste sur l'égalisation australienne.
Elle laisse quelques centimètres à Sam Kerr, en défendant à reculons. De quoi permettre à l'attaquante australienne de prendre sa chance ! Elle aurait dû être un peu plus dure et ne pas lui laisser autant d'espace.
6. Mary Fowler n'a pas toujours fait les bons choix
On parle de l'une des meilleures joueuses de l'Australie depuis le début de cette compétition ! Mary Fowler était donc très attendue pour cette demi-finale contre l'Angleterre. Quand elle a le ballon, on sait qu'elle peut faire la différence. Et cela a encore été le cas dans une rencontre ô combien importante.
Si l'attaquante de 20 ans a su faire des différences, elle n'a toutefois pas toujours fait les bons choix dans la zone de vérité. Celle qui comptait un but et une passe décisive dans cette compétition avait clairement de quoi changer la donne... Elle pourrait nourrir quelques regrets, alors qu'elle avait de quoi poser de gros problèmes à la défense adverse.
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