Bétis Séville - Real Madrid (2-3) Les 5 leçons à retenir du premier succès merengue
Par Clément Siéper

Vainqueur sur le fil du Betis Séville (3-2) pour le compte de la deuxième journée de Liga, le Real Madrid enregistre sa première victoire de la saison en championnat. Mais pour autant, tout n'a pas été facile face à une belle équipe du Betis. Voici tout ce qu'il faut retenir de ce match avec les 5 leçons de 90min.
Betis Séville (4-2-3-1) : Robles - Bartra, Mandi, Moreno, Emerson - Rodriguez, W. Carvalho - Canales, Joaquin, Fekir - Sanabria.
Real Madrid (4-4-2) : Courtois - Carvajal, Varane, Ramos, F. Mendy - Valverde, Casemiro, Kroos, Odegaard - Jovic, Benzema.
Vive la Liga !
Que c'est bon de retrouver la Liga. D'entrée, les deux équipes ont donné le ton. Pas de round d'observation mais tout de suite du rythme, des occasions, du jeu. De l'intensité, des actions allant d'un but à l'autre, des intentions, de la maîtrise technique. Le foot espagnol quoi.
Avec un peu plus de réussite, les deux équipes auraient même pu faire gonfler d'avantage le tableau d'affichage. Qu'importe, le spectacle sur le terrain était vraiment plaisant.
Un Real aux deux visages
? | Le Real Madrid n'avait plus encaissé deux buts en une mi-temps d'un match de Liga depuis octobre 2008 face au FC Barcelone. @OptaJose pic.twitter.com/j0IPnjzlnV
— ⚪️ Passion Madrid France ⚪️ (@PassionMadridFR) September 26, 2020
Après un triste nul sur la pelouse de la Real Sociedad lors de la première journée, les Merengue n'ont pas franchement rassuré en première mi-temps. Dans un 4-4-2 inédit, ils ont semblé très exposé à la perte du ballon, tout en manquant d'inspiration en phase offensive.
Menés logiquement à la pause, les hommes de Zidane ont malgré tout su réagir au retour des vestiaires sous l'impulsion des rentrées de Modric et d'Isco. Après avoir très vite égalisé (2-2, 48e), ils vont complètement inverser la physionomie du match, bien aidé il est vrai par l'expulsion d'Emerson (67e).
Et après plusieurs occasions nettes, Madrid va finalement prendre l'avantage à la suite d'un penalty transformé par Sergio Ramos (82e). Une première victoire à l'arrachée.
Ce beau Betis
Match honorable du Real Betis. À 10 contre 11 après le rouge d'Emerson, c'était mission impossible. Tout n'était pas parfait défensivement, mais offensivement c'était intéressant. Plusieurs situations, de bonnes phases. L'équipe de Pellegrini progresse bien. #RealBetisRealMadrid
— Hadrien (@hadrien_grenier) September 26, 2020
Beaucoup n'ont pas compris pourquoi Nabil Fekir a rejoint le Betis la saison dernière. Quand on voit la qualité de jeu proposée par son équipe en première période, son choix a tout de suite plus de sens.
Face au Real, ses coéquipiers ont joué avec justesse, accumulant les bonnes phases de jeu et les occasions. Grâce à un but de William Carvalho (2-1, 37e) quelques minutes après l'égalisation d'Aissa Mandi (35e), ils ont même pris les commandes de la rencontre.
Malheureusement, les Andalous n'auront pas tenu la distance en deuxième période, malgré leur volonté de jouer coûte que coûte. Plus en difficultés, ils ont finit par reculer pour finalement céder en infériorité numérique dans les dernières minutes.
Benzema toujours au top
3 - Current @LaLigaEN players with the most assists in the competition:
— OptaJose (@OptaJose) September 26, 2020
?? Lionel Messi - 183
?? Joaquín Sánchez - 89
?? KARIM BENZEMA - 82
Delicatessen. pic.twitter.com/mwV38WPe1Y
Sur la lancée de sa fin de saison dernière, il a encore été un des meilleurs Madrilènes sur la pelouse. Une passe décisive, un but contre son camp provoqué, Benzema sait se montrer décisif même lorsque le match est compliqué. Si le Real a fini par l'emporter, il sait à qui il le doit.
Emerson (les) a coulé
Emerson (qui appartient à 50% au Barça)
— Loguito (@Loguito6) September 26, 2020
Bilan : 1 csc /
1 rouge ?
Il avait pourtant été très bon en première période. Mais en deuxième, Emerson a complètement plombé son équipe. D'abord en marquant contre son camp sous la pression de Benzema (48e), puis en se faisant expulser pour un deuxième jaune (69e). Les Andalous ne s'en relèveront pas.