Bordeaux : Déjà un candidat au rachat du club
L'annonce du retrait de King Street de Bordeaux a fait l'effet d'une bombe, et les Girondins doivent dénicher un nouveau repreneur. Un candidat s'est déjà manifesté pour sauver ce monument du football français en péril.
Opération repreneur pour les Girondins de Bordeaux. Ce jeudi, le club au scapulaire officialisait via un communiqué le départ de son actionnaire majoritaire King Street. "Alors que le FC Girondins de Bordeaux est fortement impacté, King Street, son actionnaire, après avoir investi 46 M€ dans le Club depuis son rachat, a fait savoir qu’il ne souhaite plus soutenir le Club et financer ses besoins actuels et futurs.
Ces circonstances ont conduit le Président à protéger le Club en le plaçant sous la protection du Tribunal de Commerce de Bordeaux. Un mandataire ad hoc a été nommé, il sera chargé d’assister le FC Girondins de Bordeaux dans sa recherche d’une solution durable ", peut-on lire dans le communiqué.
Un club criblé de dettes
Ajoutez à cela les recettes inexistantes à cause de la covid-19 et vous obtenez un club criblé de dettes comme le FCGB. Comme si ce n'était pas suffisant, les résultats sportifs sont également très mauvais, les Girondins occupant la 16e place de Ligue 1, à cinq points du Nîmes Olympique, premier relégable.
L'homme d'affaires suisse Bruno Fiévet
Dans une urgence absolue, Frédéric Longuépée le président des Girondins, doit absolument trouver une solution pour pérenniser le club sur l'aspect économique. Et un candidat s'est déjà manifesté : il s'agit de Bruno Fiévet, homme d'affaires suisse.
L'ancien recruteur des Girondins en Suisse a confirmé, ce jeudi soir sur RMC Sport, son désir de soumettre une offre de rachat au Tribunal de Commerce de Bordeaux.
Fiévet : "Si je suis intéressé pour reprendre Bordeaux ? Bien sûr"
"On avait eu une réponse négative après une offre qu'on avait faite en septembre. Je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel dans ce projet de reprise, elle est arrivée aujourd'hui. Concrètement, on va discuter avec le tribunal pour savoir sous quelles conditions le club est à vendre. La dernière tâche de Frédéric Longuépée est de trouver un repreneur fiable, souligne Bruno Fiévet.
En fonction de ce qu'on va nous annoncer, on sera à même de proposer une offre de reprise. Si je suis intéressé pour reprendre Bordeaux ? Bien sûr, c'est très officiel. Je n'abandonnais pas l'idée, c'est juste que les conditions ne le permettaient pas", a ainsi confié Fiévet déterminé à aller au bout du processus.
On ne saura toutefois pas encore les contours de cette offre si elle arrive sur la table. "Je ne peux pas annoncer de montant, on va étudier." Une épreuve difficile pour les Girondins de Bordeaux, on leur souhaite un beau dénouement !