Bordeaux : Les Girondins loins d'être condamnés
Par Alexandre Roux
Alors que la sphère football s'indigne, à juste titre, de voir un mastodonte de la Ligue 1 périr, des repreneurs sont déjà positionnés pour sauver le club bordelais d'une crise sans précédent.
Et si les Girondins de Bordeaux évitaient la rétrogradation pour cause financière ? Alors que les nouveaux-anciens propriétaires américains ont quitté le navire sans avoir colmaté le trou dans les caisses du club, comme promis, de nouveaux investisseurs sont déjà penchés sur le projet, comme le révèle l'Insider Girondinfos :
Suite à l’annonce du placement du club sous protection du tribunal de commerce, plusieurs candidats, ?? et étrangers, avec des projets sérieux se sont positionnés pour reprendre les @girondins !
— Girondinfos (@Girondinfos) April 23, 2021
Voulant avancer sereinement, ces projets restent pour le moment discrets. pic.twitter.com/gKJGH6XLU2
Tous ne sont pas connus publiquement, mais le Maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a dévoilé le nom de deux hommes lancés dans la course au micro de France Bleu Gironde ce vendredi : Pascal Rigo et Bruno Fievet.
"Ces deux repreneurs ont pris contact avec moi pour un éventuel rachat du club. Ils ont la fibre girondine. Et je sens que leur projet présente davantage de sens que ce que proposait King Street. Et surtout ils ont un vrai amour pour ce club."
Bordeaux, le nouveau Barça ?
Le premier cité est un entrepreneur français, qui présente le soutien de l'ancien président des Girondins de Bordeaux, Stéphane Martin. Et le second projet est un homme d'affaires suisse Bruno Fievet.
Les deux hommes auraient bien sûr une armée plus ou moins importante d'investisseurs à leurs côtés. Ils avaient déjà manifesté leur volonté de rachat il y a plusieurs mois.
Outre acter cette vente qui sauverait les fesses des Girondins, le Maire de Bordeaux souhaite voir une évolution dans la gouvernance du club. Lui-même compte donc s'impliquer plus : "La mairie ne sera pas une chambre d'enregistrement comme par le passé mais un partenaire tout à fait actif."
Et les supporters pourraient avoir un accès fort aux décisions, à l'image de socios en Espagne : "On est en train de travailler dessus. Et voir comment ce genre d'associations peut participer à la gouvernance de notre club." Un virage à 180 degrés dans l'histoire du club, qui ferait énormément de bien au football français.