Borussia Dortmund - Real Madrid (0-2) : Les notes des Madrilènes après leur 15ème sacre en Ligue des Champions

Opposé au Borussia Dortmund ce samedi en finale de la Ligue des Champions, le Real Madrid a honoré Wembley (Londres) de son équipe de grande qualité. Malgré quelques absences de longue date et l'incertitude qui planait autour du poste de gardien, le Real de Carlo Ancelotti s'est présenté en favori de cette finale.

Et le favori a tenu son rang. En battant Dortmund en finale (2-0), le Real Madrid a décroché son 15ᵉ titre en Ligue des Champions, augmentant son avance au palmarès de la C1, loin devant l'AC Milan et ses sept titres. Les notes des Madrilènes de Carlo Ancelotti après cette 69ᵉ édition de la coupe aux grandes oreilles.

Les notes des joueurs du Real Madrid face au Borussia Dortmund

1. Thibaut Courtois : 8/10

Titularisé dans le but du Real, Thibaut Courtois a été décisif. Malmené, parfois abandonné par toute ou une partie de sa défense, il a maintenu les siens dans le coup avec plusieurs arrêts importants (28e, 41e, 63e). Rassurant, il a réalisé les arrêts qu'il fallait, comme en 2022.

2. Dani Carvajal : 7/10

Il avait bien débuté la rencontre avec quelques prises de balle tranchantes et un apport offensif intéressant. Mais il est aussi à l'origine de trois des grosses occasions du BVB, s'alignant mal avec le reste de sa défense (21e, 23e). Il est également pris par la vitesse du supersonique Karim Adeyemi (28e). Sa reprise (57e) est stoppée par une intervention miraculeuse de Maatsen. Il reprend parfaitement de la tête une offrande sur corner de Toni Kroos (73e). Six finales, six titularisations, six victoires. Talisman.

3. Antonio Rüdiger : 6/10

Le défenseur central allemand n'a pas surnagé, mais a tout réalisé avec justesse et précision. Parfois mis en danger par le reste de sa défense, il a su garder son sang-froid jusqu'à la pause. Lors du deuxième acte, il n'a quasiment jamais été mis en difficulté, symbole des ajustements tactiques payants de Carlo Ancelotti. Patron.

4. Nacho : 5/10

Le capitaine du Real Madrid se savait attendu pour son dernier match avec le club madrilène. Malgré quelques imprécisions et des errances au marquage lors du premier acte, il parvient à monter en régime au fil du match. Serein et finalement jamais réellement mis en difficulté, il participe au succès du Real. Sur un corner de Kroos, il sollicite Kobel, auteur d'une belle parade (82e).

5. Ferland Mendy : 4/10

Trop souvent abandonné par Jude Bellingham, Ferland Mendy a eu du mal, notamment lors du premier acte. Face aux montées agressives et nombreuses des Allemands, il a dû jouer à plusieurs reprises de malice pour parvenir notamment à contenir Jadon Sancho. Son match ne restera pas parmi ses meilleurs cette saison, bien qu'il ait réussi à limiter la casse. Il n'est pas réellement mis en danger lors du deuxième acte.

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6. Toni Kroos : 9/10

Pour son ultime match avec le maillot du Real Madrid, Toni Kroos a été à la hauteur. Précieux dans l'animation offensive, en témoigne son renversement sublime vers Carvajal (12e), il a aussi joué le rôle de pompier de service au moment où le Real Madrid prenait l'eau face aux assauts répétés du BVB, autour de la demi-heure de jeu. Plus proche de sa défense, il a permis de remettre un semblant d'ordre jusqu'à la pause, où Carlo Ancelotti est revenu à un système plus classique pour réduire les espaces laissés dans le dos de son milieu. Son corner délicieux trouve la tête de Dani Carvajal peu avant le dernier quart d'heure (74e). Comme le symbole de la marque légendaire qu'il laissera à jamais dans l'histoire du club. Il sort, remplacé par Modric (84e).

7. Federico Valverde : 6/10

Il est l'un des rares madrilènes qui aura été à l'aise dans un premier acte agité. Précieux en transitions, il aura apporté le danger offensivement, avec notamment une frappe dangereuse (12e). Il s'efface au fil des minutes, s'attelant davantage à un rôle défensif, pour conserver l'équilibre de Carlo Ancelotti. Important pour ce Real Madrid.

8. Eduardo Camavinga : 8/10

Aligné au coeur du jeu, le milieu français a vécu une première demi-heure bien difficile. Souvent à contre-temps, il a ouvert des espaces par excès d'allant offensif. Sa deuxième période est une masterclass. Tranchant dans chaque intervention, il s'est trouvé bien plus proche de la surface de réparation adverse. Sa montée en régime a coïncidé avec la prise de confiance des Madrilènes, sûrs de leur force tout au long du deuxième acte. Il finit avec une masterclass.

9. Jude Bellingham : 6/10

Le génie anglais a vécu un match en deux temps. D'abord timide et bien désintéressé par la tâche défensive, il aura laissé de nombreux espaces, délicats à gérer pour Mendy. Bien mieux après la pause, il a trouvé sa place grâce aux conseils constants de Carlo Ancelotti et de son fils, Davide. Sa frappe sur une offrande de Camavinga (78e) est proche du 2-0. Il est remplacé par Joselu (84e), juste après avoir offert le but du break à Vinicius Jr.

10. Rodrygo Goes : 5/10

L'un des Madrilènes les plus transparents de la rencontre. Invisible pendant plus d'une demi-heure, il a péché techniquement avec quelques passes, en apparences aisées, manquées. Peu entreprenant, contrairement à ses habitudes, il n'a pas autant apporté que son compère d'attaque. Son positionnement en deuxième période l'a aussi éloigné à plusieurs reprises de la surface de réparation adverse. Du mieux après l'heure de jeu. Il est remplacé par Eder Militao (90e).

11. Vinicius Jr : 8/10

Le joueur de cette finale pour le Real Madrid. Tranchant sur chacune de ses prises de balle, le Brésilien a été le joueur le plus en vue offensivement pour le club aux 14 Ligues des Champions. Son centre pour Bellingham (69e) est proche de mener au premier but de la rencontre. Son carton jaune reçu pour excès d'engagement aurait aussi pu être à l'origine d'un but improbable (35e). Une belle activité, récompensée en fin de match par le but du 2-0 (83e).

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Formé au Stade Lavallois et passé par l'Olympique Lyonnais, Oumar Solet a rejoint, en 2020, l'ambitieux Red Bull Salzbourg. Pilier de la défense du champion d'Autriche, il s'est confié en exclusivité pour 90min. Il évoque son parcours, ses rêves de grand club, de football international et l'Euro 2024, où l'équipe de France croisera le fer avec son pays d'adoption, l'Autriche.

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