Bruno Genesio se confie sur les menaces de mort qu'il a reçu à l'OL

Bruno Genesio est revenu sur les menaces reçues lors de son passage à Lyon.
Bruno Genesio est revenu sur les menaces reçues lors de son passage à Lyon. / John Berry/GettyImages
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Pourtant excellent dans les compétitions européennes, on ne peut toutefois pas dire que le football tricolore traverse la plus belle période de son histoire. La faute à certains individus qui viennent se faire remarquer dans les tribunes. Ces dernières semaines, on a surtout pu le voir du côté de Lyon, lors de l'Olympico et face au Paris FC en Coupe de France. Une situation qui a rappelé de mauvais souvenirs à Bruno Genesio.


Quand est-ce que ces événements vont s'arrêter ? Depuis la fin du huis-clos, les incidents se multiplient dans les différentes tribunes des stades tricolores. Plusieurs matches ont été arrêtés en raison de débordements, depuis la reprise de la saison. Et c'est arrivé par deux fois pour des rencontres concernant l'Olympique Lyonnais.

La première, lors de l'Olympico, quand Dimitri Payet a reçu un projectile de la part d'un "supporter" rhodanien. La deuxième, plus récemment, lors de la rencontre de Coupe de France contre le Paris FC. Lors de la mi-temps, plusieurs individus sont sortis du parcage lyonnais pour s'en prendre aux supporters franciliens.

Bruno Genesio avait été menacé de mort à la tête de l'OL

Des événements qui rappellent de mauvais souvenirs à Bruno Genesio. Ex-entraîneur de l'OL de 2015 à 2019, le technicien tricolore avait reçu des menaces de mort de la part des supporters lyonnais. En conférence de presse, l'actuel coach du Stade Rennais est revenu sur cette période compliquée :

"Je ne savais pas qu’il y avait des hooligans à Lyon. Je sais juste ce que j’ai pu vivre après un certain match à Chypre et que personne n’a rien fait. j’ai reçu ce jour-là des menaces de mort sur mon téléphone. Mon numéro avait été divulgué sur Twitter. Des insultes, des menaces de mort… 400 ou 500 messages que j’ai encore avec les numéros que j’ai identifiés."

"J’ai porté plainte et il n’y a eu aucune suite. Voilà, c’est tout ce que je sais. Peu importe que cela soit à Lyon, à Marseille ou à Rennes oui ailleurs. Je pense qu’il y a eu un gros laxisme de la part des pouvoirs publics et peut-être de nos instances sportives. Il est tant que cela cesse. Il faut prendre, enfin, les décisions qui s’imposent. C’est malheureusement un peu tard mais en tous les cas, mieux vaut tard que jamais."

Il va falloir que les instances du football tricolore sortent les grands moyens ! On ne peut plus se permettre de voir autant de débordements autour des pelouses.