Cagliari - Juventus (1-3) : Les 5 leçons à retenir de la belle réaction des Turinois

Emmenée par sa star Cristiano Ronaldo, la Juventus se remet la tête à l'endroit.
Emmenée par sa star Cristiano Ronaldo, la Juventus se remet la tête à l'endroit. / Enrico Locci/Getty Images
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Après l'énorme désillusion de mardi dernier en Ligue des Champions, la Juventus se déplaçait sur le terrain de Cagliari pour le compte de la 27e journée de Serie A. En mission rachat, Andrea Pirlo et ses joueurs viennent à bout d'une équipe sarde qui n'a pas démérité (1-3).


1. Cristiano Ronaldo répond à ses détracteurs

32 minutes, c'est le temps qu'il aura fallu à Cristiano Ronaldo pour faire taire les critiques qui pesaient sur lui et mettre tout le monde d'accord. Dans l'œil du cyclone depuis mardi dernier, il a été pris pour cible par la presse italienne durant toute cette semaine. Il n'en fallait pas plus pour réveiller le quintuple Ballon d'Or.

Le Portugais a tout fait à cette équipe de Cagliari. Sur le premier but, il profite d'une énorme erreur de marquage de la part de Nandez pour marquer d'une superbe tête à bout portant sur corner (10e). Ensuite, un penalty puis un enchaînement de classe viennent corser l'addition (25e, 32e).

L'attaquant turinois trouve enfin la faille à la Sardegna Arena, le seul stade qui lui avait fait défaut depuis son arrivée en Serie A. Après son triplé, CR7 n'a pas oublié d'envoyer un message à ses détracteurs avec ce geste du doigt pointant son oreille. Il attend toujours qu'on lui réponde.

2. La Juventus reprend confiance

Cristiano Ronaldo
Les Juventini autour de leur star CR7. / Enrico Locci/Getty Images

Pour ses supporters, la Juventus se devait de laver l'affront de cette élimination prématurée en Ligue des Champions, la deuxième consécutive. Le club turinois se déplaçait en Sardaigne avec un sentiment de revanche et Cagliari en a logiquement payé les conséquences.

Emmenée par un Cristiano Ronaldo stratosphérique, la Vieille Dame décroche une victoire capitale pour le moral de ses joueurs. Au classement, ils reviennent à un point de l'AC Milan (2e) et leur mettent la pression avant le choc face au Napoli ce dimanche soir.

3. La surprenante position de Danilo

Danilo D'ambrosio
Danilo a joué dans un rôle différent. / Enrico Locci/Getty Images

L'élimination face au FC Porto en 8es de finale de C1 mardi dernier a usé les têtes et les jambes des Juventini. L'entraîneur, Andrea Pirlo, a logiquement fait tourner son onze contre Cagliari.

Hormis les retours de Matthijs De Ligt en défense et Dejan Kulusevski sur le côté droit, c'est bien Danilo qui a surpris tout le monde dans la composition de départ. Habitué à évoluer dans le couloir, le Brésilien était présent dans l'entrejeu turinois au côté d'Adrien Rabiot. C'est seulement la deuxième fois que Danilo assure ce poste de premier relanceur cette saison et il a plutôt bien assuré dans ce nouveau rôle.

4. Alvaro Morata

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Alvaro Morata n'a pas semblé à son avantage. / ALBERTO PIZZOLI/Getty Images

Contrairement à son coéquipier Ronaldo, Alvaro Morata n'a clairement pas convaincu. Face à une défense sarde bien regroupée, l'attaquant de la Vieille Dame a eu les opportunités pour s'illustrer mais les a toutes manquées. Son duel raté face au gardien Alessio Cragno en début de match ne présageait rien de bon pour la suite (22e).

À l'image de cette contre-attaque avortée à la 57e minute, l'Espagnol n'a jamais été dans son match, faisant souvent les mauvais choix. Très critiqué après la prestation livrée face à Porto, nul doute que Morata n'en prenne à nouveau pour son grade.

5. Mauvaise opération pour Cagliari

Giovanni Simeone
Le but de Giovanni Simeone n'aura pas suffi. / Enrico Locci/Getty Images

Après un léger mieux ces trois derniers matchs, Cagliari rechute malgré la réduction du score de Giovanni Simeone et s'englue en bas de tableau. À la 17e place, les Sardes aurait pu profiter des faux-pas de l'ensemble de ses concurrents directs au maintien mais c'était sans compter sur le réveil des Juventini. Le club italien devra lutter jusqu'au bout pour rester dans l'élite, eux qui ne sont qu'à deux points de la zone rouge.