CAN 2024 : Les 5 raisons qui expliquent la descente aux enfers de l'Algérie depuis sa victoire à la CAN 2019
- C'est la grosse surprise de la phase de poules de la CAN 2024
- L'Algérie a été sortie avant même l'entame des 8es de finale
- Un échec qui s'explique par plusieurs raisons
Qu'il semble loin le sacre à la CAN 2019 pour l'Algérie ! Depuis, les Fennecs ont été sortis dès la phase de poules des deux dernières éditions de la compétition africaine, dont celle qui se déroule actuellement en Côte d'Ivoire. La sélection algérienne est également passée à côté de la qualification pour la Coupe du monde 2022. Mais comment l'Algérie a-t-elle pu se retrouver dans une telle situation en si peu de temps ?
1. Des joueurs presque résignés
Ce constat est frappant. Difficile de croire que l'Algérie jouait un match décisif dans la course aux 8es de finale de la CAN 2024, contre la Mauritanie. Malgré un gros turnover, et des joueurs qui avaient tout à gagner, les Fennecs n'ont pas eu l'électrochoc attendu...
Il n'y a qu'Adam Ounas qui a sans cesse tenté dans ce match. Sinon, les joueurs de Djamel Belmadi n'ont jamais réellement trouvé la solution. Ils ont eu du mal à montrer beaucoup de caractère. La preuve avec Ramiz Zerrouki qui semblait pris par l'enjeu et n'a jamais réussi à rentrer dans sa rencontre.
Après le but de la Mauritanie, l'Algérie n'a jamais semblé en mesure de se relancer dans ce match. Pourtant, les Fennecs ont eu plus d'une période pour revenir au score face à une nation largement à leur portée. Les coéquipiers d'Aïssa Mandi semblaient presque résignés, en sachant bien à l'avance qu'ils n'allaient jamais réussir à égaliser.
2. Djamel Belmadi dépassé
Bien évidemment, Djamel Belmadi n'est pas exempt de tout reproche dans cette triste période. Il est et restera celui qui a réussi à offrir la deuxième CAN de son histoire à l'Algérie, en 2019. Il est toutefois en train de tout gâcher. C'est d'abord dans sa communication que le sélectionneur de 47 ans est loin de faire l'unanimité.
Ses clashs avec les journalistes sont désormais bien trop nombreux ! La dernière en date ? Après l'élimination des Fennecs lors de la CAN 2024, Djamel Belmadi s'en est pris au média DZfoot. Lorsque l'on fait la une pour ses déclarations plutôt que pour ses performances, ce n'est jamais bon signe.
Il faut dire que l'Algérie a du mal à se trouver une identité de jeu depuis quelques années déjà. Ce n'est jamais par des combinaisons que les Fennecs ont pu faire mal à leurs adversaires. Ils ont toujours dû compter sur des exploits individuels pour se mettre en position de marquer.
Que dire de l'utilisation de certaines jeunes pépites comme Farès Chaïbi, disparu bien trop vite et brutalement des radars. Il est peut-être temps pour Djamel Belmadi de s'en aller, avant de gâcher la belle histoire écrite en 2019. Pour les supporters, le lien a été rompu.
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3. Des cadres pas au niveau
Héros du sacre en 2019, Riyad Mahrez semblait intouchable dans le cœur de tous les fans algériens. Pourtant, ses dernières prestations ont tout changé ! Très critiqué après les deux premières journées de cette CAN 2024, l'ailier des Fennecs a répondu sans détour, aux micros de beIN Sports : "Toutes les personnes qui essaient de parler et de croire qu'on doit gagner tous les matchs 3-0, qu'elles restent derrière leur téléphone et leur ordinateur".
Une réponse qui n'a clairement pas remonté sa cote de popularité. S'il est l'une des plus grandes légendes de l'histoire du football algérien, il n'est toutefois pas insensé de dire que le joueur d'Al-Ahli SC ne répond pas aux attentes en ce moment. Comme lors de la dernière édition de la CAN, il ne s'est pas montré décisif une seule fois en 2023.
Il n'est cependant pas le seul à ne pas avoir su prendre ses responsabilités, parmi les cadres algériens. Des joueurs comme Aïssa Mandi ou Ramy Bensebaïni, déjà titulaires lors de la finale 2019, n'ont pas été au niveau escompté. Il n'y a que Baghdad Bounedjah, avec ses trois buts dans la compétition, qui aura montré un très beau visage.
4. Une pression trop importante
Lorsque tout va pour le mieux pour l'Algérie et qu'elle peut compter sur le soutien de son douzième homme, c'est un véritable atout pour cette sélection ! C'est cependant à double tranchant. La pression mise sur les épaules de l'équipe nationale est tellement importante que, quand tout ne se passe pas comme prévu, il faut avoir les épaules solides.
Il n'aurait pas été surprenant de voir une dynamique bien différente si les Fennecs ne s'étaient pas ratés lors de la CAN 2021. Derrière, ils échouent dans la course à la qualification pour la Coupe du monde 2022 dans un barrage complètement fou face au Cameroun, alors qu'ils avaient pu s'imposer lors du match aller en déplacement (0-1).
Le lien semble rompu entre les fans et leur sélection ! Cela ne risque donc pas d'aider les joueurs algériens à se relancer lors d'une grande compétition. Ils savent avant même de débuter qu'en cas de nouvel échec, ils seront sous une pluie de critiques.
5. Un manque de réussite
Dans le sport, c'est quasiment toujours la même chose ! Quand tout va bien pour vous, la chance est de votre côté. Lorsque c'est le contraire, la chance décide souvent de vous abandonner. Certes, l'Algérie est loin de briller dans le jeu. Les Fennecs ne sont cependant pas aidés par la réussite.
Il est certain que quelques décisions arbitrales auraient pu changer la donne dans le parcours des Algériens dans cette CAN, et notamment un penalty qui aurait pu être sifflé contre le Burkina Faso. Sans forcément parler d'arbitrage, même dans le jeu, l'Algérie n'a clairement pas été en réussite.
Le dégagement de Mohamed Tougaï qui termine sur Yali Dellahi pour le but de l'élimination face à la Mauritanie en est presque l'illustration parfaite. Les Fennecs espèrent que la roue va tourner dans les prochains mois, pour retrouver le sourire en se qualifiant pour la Coupe du monde 2026.
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