Classico : Les 5 raisons de croire à un exploit de l'OM face au PSG

L'OM espère de nouveau célébrer une victoire contre le PSG, comme en septembre dernier au match aller.
L'OM espère de nouveau célébrer une victoire contre le PSG, comme en septembre dernier au match aller. / Xavier Laine/Getty Images
facebooktwitterreddit

Dimanche soir, l'Olympique de Marseille va se frotter au Paris Saint-Germain, dans le cadre du Classico de la 24e journée de Ligue 1. Mal embarqués avant la rencontre, tant sportivement que sur le plan extrasportif, les Phocéens vont tenter de créer l'exploit, comme au match aller dans la capitale (1-0). Et pour 5 raisons, cela nous semble parfaitement possible.


1. Personne ne mise sur les Phocéens

C’est très simple, au vu du contexte, entre les débordements au centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus la semaine dernière, la mise à pied d’André Villas-Boas ou encore le match nul arraché - presque miraculeusement - à Lens (2-2), l’OM se retrouve plus que jamais au pied du mur.  

Sur le papier, ce «Classico» arrive donc au pire des moments, pour une équipe qui reste sur quatre défaites en un nul en Ligue 1. Mais justement, quand les observateurs peinent à miser sur une victoire de l’OM, pourquoi nous, nous ne le ferions pas ? Dans ce match, l'écart paraît trop grand, et les Phocéens n’ont rien à perdre. Mais au contraire tout à gagner, au moins pour adoucir un peu la colère de leurs supporters.

2. Payet va se réveiller

Depuis trop longtemps maintenant, Dimitri Payet n’est plus à son niveau optimal. Outre sa brouille avec Florian Thauvin - les deux hommes ont semble-t-il mis de côté leur ego à Lens avec une franche accolade - le meneur de jeu olympien n’est plus sportivement que l’ombre de lui-même. Et ce depuis le début de saison à minima. Cette mauvaise passe ne peut plus durer.  

Et l’international français a là une occasion en or de se mettre en évidence, contre le PSG, un adversaire de qualité, que Payet a réussi à énerver au cours des derniers mois. Après la défaite des Parisiens en finale de la Ligue des Champions notamment. Ce match-là représente une opportunité parfaite pour le Réunionnais de retrouver la lumière et d’effacer six derniers mois très compliqués.

3. Alvaro va museler Neymar

Leur affrontement a marqué les deux premiers «Classico» de la saison. Loin des accusations de menaces racistes - qui n’ont d’ailleurs pas été prouvées - faites par Neymar contre Alvaro, ou des nombreux noms d’oiseaux ou autres clashs échangés par les deux hommes, le duel entre l’attaquant brésilien et le défenseur central espagnol s’annonce magnifique sur le terrain.  

On attend forcément de la tension et des contacts rugueux. En attendant, si l’OM veut recréer une tension électrique (comme au Parc des Princes en septembre), pour pousser le Paris Saint-Germain hors de son match, Gonzalez aura un rôle primordial à jouer. Sportivement, l’ancien de Villarreal est d'ailleurs capable de belles choses, et il a déjà prouvé sa capacité à tenir la baraque. 

4. Le "Professeur" Larguet va nous surprendre

Les supporters marseillais ont pris goût à le chambrer sur les réseaux, et pourtant Nasser Larguet a connu une première assez satisfaisante sur le banc de l’OM, en évitant une défaite à Lens mercredi. Sur les quarante-cinq premières minutes, celui qui a été propulsé sur le banc pour assurer l’intérim suite au départ d’André Villas-Boas, a même poussé son équipe à produire du jeu par séquence.  

Cette fois, le directeur de la formation phocéenne aura eu plus de temps de préparer son équipe, et son schéma de jeu. Et après avoir brillamment replacé Gonzalez dans l’entrejeu, pour pallier les absences contre les Sang-et-Or, le «Professeur» pourrait nous sortir une nouvelle innovation tactique face au PSG de Pochettino, qui devrait lui présenter un onze classique.

5. Pour booster la vente du club

Cet argument est "cousu main" pour les supporters de l'OM, comme l'expliquent certains candidats de télé-réalité venus du Sud ! Oui, vous l’avez bien entendu. Suite aux rumeurs d’un rachat du club de la Canebière par un richissime propriétaire saoudien, qui ont agité la toile vendredi, les joueurs marseillais auront certainement envie, plus qu'à leur habitude, de se montrer pour séduire un éventuel repreneur. 

La vente reste des plus hypothétiques. En attendant, quelle plus belle vitrine qu’un Classico pour Steve Mandanda et sa bande de se montrer et de briller devant le regard attentif d'un potentiel président et de son staff technique ?