Coupe du monde féminine 2023 : Les 6 choses qui nous ont plu lors d'Irlande - France
- L'équipe de France l'a emporté en Irlande en préparation de la Coupe du monde
- Les Bleues affronteront l'Australie le 14 juillet prochain
- La Coupe du monde se tient du 20 juillet au 20 août
Par Olivier Halloua
Cette rencontre entre l'Irlande et l'équipe de France féminine (0-3) nous a permis de relever plusieurs données importantes. Si certaines organisations ne se sont pas passées comme prévu, d'autres nous ont beaucoup plu à moins de deux semaines du début de la Coupe du Monde féminine 2023. Petit récapitulatif en six points.
1. Le réalisme des Bleues
Face à l'impact physique des Irlandaises, les Bleues le savaient, le réalisme serait nécessaire. Sur les deux seules actions à leur disposition en première période, les Françaises ont ouvert la marque puis doublé la mise. Eugénie Le Sommer a prouvé qu'il ne lui fallait qu'un petit ballon pour faire trembler les filets.
En seconde, les occasions furent encore rares mais l'équipe de France a inscrit le troisième but au bon moment. La marque des grandes équipes : marquer beaucoup même en étant bousculées.
2. Encore un but sur coup de pied arrêté
Comme en avril, les Bleues ont encore marqué sur coup de pied arrêté. Cela peut paraître poussif ou négatif sur le papier. Pourtant, c'est clairement une bonne nouvelle dans le système d'Hervé Renard. Ce dernier axe beaucoup ses séances et son travail sur l'efficacité sur corners ou coup-francs indirects.
Ce but de Maëlle Lakrar récompense deux semaines de dur labeur dans ce domaine. Les adversaires de la France sont prévenues, il faudra surveiller les gros gabarits sur ces séquences.
3. Encore de l'orgueil chez les Bleues
Mises en échec par la gardienne comme le système des Irlandaises, les Bleues n'ont pas paniqué. Comme face à la Colombie en avril (2-5), l'équipe de France a démontré une certaine force mentale. L'orgueil d'être mis en difficulté par plus faible que soi a repris le dessus rapidement pour terrasser l'ennemi.
En quelques minutes, les Françaises ont étrillé la puissance et athlétisme adverse. Ce match fut un bon test en ce sens.
4. La complémentarité au milieu de terrain
S'il y a bien un secteur où la France a brillé, ce fut dans l'entrejeu. Sandie Toletti a parfaitement convenu à ce rôle de sentinelle devant la défense. Grace Geyoro dégage toujours autant de puissance dans ses prises de balle et de duels. Enfin, Kenza Dali a été la créatrice de jeu parfaite avec deux passes décisives et de nombreuses passes-clés.
Ce trident a été impressionnant et complémentaire : rarement mis en difficulté ou dépassé. Nous ne serions pas inquiets de les voir débuter au Mondial dans 14 jours toutes les trois. Surtout après le forfait d'Amandine Henry...
5. L'impact des latérales
Après un démarrage particulièrement compliqué, les latérales françaises se sont reprises. Elles ont été bousculées dans le défi athlétique imposé par les Irlandaises. Par la suite, l'ouverture du score a permis aux Bleues de prendre la mesure de leurs adversaires.
Maëlle Lakrar a inscrit un doublé et Sakina Karchaoui a été particulièrement inspirée dans ses prises de décisions. L'impact fut d'autant plus grand pour elles que leurs ailières n'étaient pas très inspirées ni décisives durant la globalité de la rencontre.
6. Clean-sheet en étant brouillonnes
L'équipe de France féminine n'a concédé que deux tirs, aucun cadré. Pourtant, à chaque échelon défensif, on a ressenti un manque d'automatismes. Pauline Peyraud-Magnin aurait dû encaisser un but sur un hors-jeu injustement signalé. Son placement et ses relances étaient quelque peu méconnaissables sur certaines séquences.
Les latérales ont toutes été passées plusieurs fois ou ont manqué de justesse dans leur marquage. C'est un clean-sheet brouillon mais c'est d'autant plus intéressant.
Cela veut dire que les Bleues en ont encore sous le coude pour améliorer leur étanchéité face aux attaques adverses. Wendie Renard a été solide, Estelle Cascarino un peu moins. Tout est perfectible mais c'est une très bonne base de travail avant d'affronter l'Australie comme dernier test avant que la vraie compétition ne commence.
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