Equipe de France : Adrien Rabiot explique pourquoi il refuse d'avoir un équipementier comme sponsor

  • Adrien Rabiot a la liberté de joueur avec les chaussures qu'il veut sur les terrains
  • Il n'envie pas les grosses sommes gagnées par d'autres footballeurs
  • Le milieu de terrain s'est installé comme un joueur majeur de l'effectif de Didier Deschamps
Adrien Rabiot
Adrien Rabiot / Aurelien Meunier/GettyImages
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C'est rare pour un footballeur du calibre d'Adrien Rabiot, de refuser tout contrat avec un équipementier. Le milieu de terrain s'assoit donc sur de gros revenus, un choix qu'il ne regrette pas du tout.

Alors que le nombre de footballeurs privilégiant les revenus à leur carrière semble grimper en flèche, pour Adrien Rabiot, ce n'est pas du tout le cas. Le milieu de terrain de la Juventus, a choisi de ne pas avoir d'équipementier, une situation assez surprenante au vu des sommes que les firmes peuvent dépenser pour s'attacher à l'image d'un sportif. L'ex parisien explique dans l'Équipe:

"J'ai toujours aimé être libre. Les chaussures, quel que soit l'équipementier, cela peut être bien un jour, moins bien un autre. Je veux pouvoir choisir ce qui est le mieux pour moi. Pouvoir "switcher", s'il le faut, d'un équipementier à un autre. C'est le confort qui guide mon choix, pas l'esthétique. À un moment, je portais des Adidas puis j'ai choisi des Nike car je me sentais mieux avec, sans être sous contrat", a expliqué Adrien Rabiot.

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Un joueur loin des strass et paillettes

Au-delà la liberté de jouer avec les chaussures qu'il souhaite sur le terrain, Adrien Rabiot explique bénéficier d'une tranquillité hors des terrains, qu'il n'échangerait pour rien au monde.

"Je vais acheter mes chaussures ? (Il rit.) Non, non, ils m'en envoient quand même. Je ne suis pas arrivé à ce stade. (Sourire.) Mais eux sont gagnants. (...) J'ai choisi d'être libre. On sait qu'avec les contrats il y a des contraintes, pas mal de choses à faire, des shootings à droite à gauche. Je n'en ai pas envie. Notre temps de repos entre les matches et les entraînements est souvent très court et je préfère en profiter pour récupérer plutôt que d'aller faire un shooting à Ibiza ou je ne sais où... C'est un choix que j'assume. Je gagne assez bien ma vie pour ne pas me dire que j'ai besoin de cet argent-là », conclut le Français.

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