Équipe de France : En manque de soutien, Mbappé s'est entretenu avec Le Graet
Kylian Mbappé a demandé un entretien avec le président de la FFF, Noël Le Graët. Le génie de Bondy semble vexé par les critiques dont il a été victime après son penalty raté face à la Suisse.
Suite à son Euro raté, le Parisien a été la cible des critiques sur les réseaux sociaux. L'international français était le dernier de la liste à tirer au but, mais il a manqué sa frappe et par la même occasion, a scellé le sort des siens.
L'attaquant a été désigné comme le seul responsable de cette défaite, des accusations qui ne semblent pas être au goût du joueur de 22 ans. Ce dernier à réclamer a sa mère, Fayza Lamari, de prendre rendez-vous avec le président de la FFF.
Le soutien de Noël le Graët
Kylian Mbappé a très mal vécu les jours qui ont suivi la compétition européenne, comme la révélé Noël le Graet lors d'un entretien avec Ouest France :
Dans cette entrevue accordée au journal français, le président de la FFF a déclaré : "Sa maman m’a demandé à être reçue avec lui après l’Euro. J’ai dit de façon très claire que j’acceptais de recevoir Kylian tout seul, car je ne reçois jamais les familles, ça c’est clair. J’ai donc vu Kylian en tête à tête à la FFF.
Il m’a appelé, on a pris rendez-vous. C’est un garçon qui était contrarié par son penalty, sa performance et les critiques. Je lui ai remonté le moral car c’est un excellent joueur, un talent français extraordinaire qu’on ne peut pas juger sur un penalty raté. Les réseaux sociaux n’ont pas été tendres. Il était très contrarié."
"Il en a pris plein la tête"
Dans cette interview, le Graet a également tenu a apporté tout son soutien au joueur parisien : "Kylian avait besoin de ressentir notre soutien, de savoir qu’on le défendait, poursuit-il. Je crois que c’est un garçon qui a besoin d’amour. Les réseaux sociaux, je ne les lis pas. Mais il paraît qu’il en a pris plein la tête pour plein de raisons : le penalty raté, sa couleur de peau…
C’est vrai que je n’ai pas fait de communiqué, il aurait aimé que je le défende publiquement. On s’est vu dix minutes et je lui ai dit tout le bien que je pensais de lui. Il y a longtemps que je le pense. C’est un garçon bien élevé que j’ai vu grandir. Aujourd’hui, ce n’est plus un gamin. Il n’a plus 18 ans mais bientôt 23. Il a une personnalité forte. C’est normal qu’on lui dise l’estime qu’on a pour lui. Je l’ai fait en face de lui".
En espérant que cet entretien individuel lui permettra de briller rapidement avec les Bleus.