Espagne - Suède : Ibrahimovic assume avoir volontairement frappé Azpilicueta
Par Jean Dubas
Le géant suédois ne regrette pas son coup d'épaule assené sur le défenseur espagnol lors de la dernière rencontre entre leurs deux sélections nationales.
Lors des qualifications pour la coupe du Monde 2022, les Suédois ont échoué à se qualifier directement pour la prestigieuse compétition, qui se tiendra au Qatar.
Les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic ont buté contre l'Espagne (1-0) et même si ce dernier n'est entré qu'en cours de jeu, il n'a pas mis longtemps à se distinguer, cette fois par un mauvais geste sur César Azpilicueta.
Sur un corner en fin de match, le vétéran de 40 ans a violemment chargé de l'épaule son adversaire dans le dos et a justement écopé d'un carton jaune pour cette action.
Dans un long entretien accordé au Guardian, Zlatan est revenu sur cette épisode et dit ne rien regretter de son acte.
"L'autre jour, en équipe nationale, j'ai frappé Azpilicueta. Je l'ai fait exprès. Je n'ai pas honte de le dire parce qu'il a fait quelque chose de stupide à mon coéquipier. C'était stupide mais je l'ai quand même fait pour qu'il comprenne: 'Putain, tu ne fais pas ça. Tu n'as pas les couilles de le faire contre moi. Mais je vais te montrer ce qui se passera si tu le fais avec moi'. C'est pour ça que je l'ai fait."
L'international suédois a bien insisté sur la "lâcheté" du défenseur de la Roja qui s'en serait donc pris à l'un de ses coéquipiers à terre.
"Qu'est-ce qu'il peut dire ? Il ne le dira pas à moi mais il le dira à mon coéquipier - qui ne fera rien parce qu'il est trop gentil. Ce n'était pas une bonne chose de ma part, mais je l'aurais quand même fait. Je suis comme ça. Je n'ai pas honte de le dire"
Zlatan manquera donc le premier match des barrages pour le Mondial 2022 à cause de ce coup de sang. Visiblement pas de quoi le lui faire regretter.
"Il ne s'agit pas du fait de manquer les play-offs. Il s'agit de lui faire comprendre qu'on ne se moque pas d'une personne allongée. On n'attaque pas un chien qui ne parle pas. On attaque celui qui est capable de faire quelque chose. C'est trop facile de s'en prendre à mes coéquipiers qui ont 20 ans et sont des gars très gentils. J'espère qu'il comprend maintenant."