France (U20) - Arabie Saoudite (U20) (5-0) : Les 5 leçons de la victoire facile des Bleuets au Tournoi de Toulon

La France U20 n'a pas fait de cadeaux à l'Arabie Saoudite.
La France U20 n'a pas fait de cadeaux à l'Arabie Saoudite. / SOPA Images/GettyImages
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L'Equipe de France U20 a facilement disposé de l'Arabie Saoudite U20 au Tournoi de Toulon (5-0). Après seulement un quart d'heure de jeu, les Bleuets avaient déjà ouvert le score. Maghnes Akliouche a repris de la tête un très bon centre de Kiliann Sidillia. Quelques minutes plus tard, le buteur s'est mué en passeur afin de servir Yoann Cathline pour la finition. Un troisième pion est arrivé à la demi-heure de jeu avec un superbe ballon de Brandon Soppy pour Sékou Mara dans la profondeur.

Dès le retour des vestiaires, la France n'a pas relâché le rythme. Deux réalisations presque d'entrée de Yanis Cimigani. Ensuite, une gestion tranquille de la fin de rencontre. Après la défaite en première journée, les Français ont réagi.


1. Les doublures font le job

Les U19 de la France.
Les doublures ont fait le taf. / SOPA Images/GettyImages

Bernard Diomède a effectué neuf changements dans son onze. Seuls Sekou Mara et Maxime Estève étaient titulaires face au Panama. Les doublures ont fait le taf face à l'Arabie Saoudite, un adversaire abordable mais pris au sérieux.

Nous avons des remplaçants concernés et à la hauteur des attentes dans le schéma apprécié par le sélectionneur tricolore. Chaque perte de balle ou erreur de transmission étaient sanctionnés comme sur le deuxième but des Bleuets. Diomède peut se satisfaire de voir l'ensemble de son groupe concerné par ce tournoi de Toulon. Pourquoi rebattre les cartes ?

2. Akliouche gagne des points, Lepenant un peu moins

Johann Lepenant
Johann Lepenant a été parfois dépassé. / Srdjan Stevanovic/GettyImages

Johann Lepenant a vécu une première période moyenne. Un carton jaune sur une grosse faute en contres et une activité brouillonne dans ce rôle de sentinelle. Rien d'inquiétant mais on a ressenti une fatigue ou un manque de reconnaissance dans l'équipe. Son sélectionneur l'a sorti à la pause tout Mara, l'autre sanctionné en première période.

A l'opposé, Maghnes Akliouche a réalisé une prestation très aboutie. Un but et une belle passe décisive récompensant une superbe vision de jeu portée vers l'avant. Une belle prestation souvent applaudie par son entraîneur au fil des minutes.

3. Une agressivité limite mais récompensée

Un joueur de l'EDF.
La France a été agressive. / SOPA Images/GettyImages

On a senti que les Français voulaient se mettre à l'abri très vite et alourdir leur goalaverage. Tout de suite, le porteur de balle a été sous pression côté Arabie Saoudite. Des coups de physiques face à des petits gabarits qui ont permis de s'offrir le deuxième but mais aussi quelques situations.

En revanche, cette volonté de presser l'adversaire a eu quelques pendants négatifs. Plusieurs cartons jaunes et des fautes parfois inutiles. Pas de conséquence directe face à un adversaire plutôt faible. Les Bleuets devront trouver un meilleur équilibre.

4. Une défense rarement en difficulté

Maxime Esteve
Maxime Estève a géré sans forcer. / John Berry/GettyImages

A l'image du seul survivant en défense du match au Panama, cette défense tricolore a vécu 90 minutes aisées. Maxime Estève a géré quelques assauts légers de Saoudiens sans plan de jeu. Aucune parade à faire pour Hugo Barbet dans cette rencontre.

Les latéraux avaient de la liberté, les centraux ont eu le temps de relancer proprement. Une défense dans un fauteuil mais tout aussi concentrée dans les moments importants.

5. Un front offensif percutant

Sékou Mara
Sékou Mara a été un poison en première période. / ROMAIN PERROCHEAU/GettyImages

Evidemment, l'opposition aide. Malgré tout, forcé de constater que les Bleuets ont fait fort. Une envie claire de marquer et de créer du jeu dans une défense saoudienne souvent dépassée. Sékou Mara a été un poison permanent accompagné d'ailiers percutants.

A l'image de Kiliann Sidillia, les latéraux n'ont pas hésité à se projeter pour combiner sur les ailes. Deux des trois buts en première période sont provenus de mouvements créés dans les couloirs. 5 buts d'écart avec une équipe bis, un joli coup après avoir galéré face au Panama il y a deux jours.