Gérone - FC Barcelone (4-2) : Les notes de la défaite malvenue des Blaugrana dans le derby de Catalogne

La bataille pour la deuxième place s'effectuait ce soir à Gérone. Un match à double enjeu puisque le victorieux dominerait la Catalogne et serait deuxième. À ce jeu-là, c'est Gérone qui a été le plus fort.

Le match a commencé très fort avec l'ouverture du score d'Andreas Christensen à la suite d'un très bel enchaînement dès la troisième minute de jeu. Sur le coup d'envoi, Dovbyk vient égaliser. Par la suite, les Blaugrana vont dominer jusqu'à obtenir un penalty juste avant la mi-temps. Robert Lewandowski le transforme sans problème.

En seconde période, Christian Portu profite d'un bon service de l'Ukrainien après une perte de balle de Roberto pour égaliser (2-2). Deux minutes plus tard, Gérone prend l'avantage grâce à un énorme déboulé de Portu suite à une perte de balle. Miguel Gutierrez en profite (3-2). Portu vient même inscrire un doublé pour porter le score à 4-2. Au final, Girone s'impose et valide sa qualification en Ligue des champions. Le Barça a perdu gros dans la course à la deuxième place de championnat.

Les notes des joueurs Blaugrana

1. Marc-André ter Stegen 4/10

Sur les quatre buts encaissés, il ne peut absolument rien faire, il est battu à chaque fois. Ses dégagements ont toujours été bons et non dangereux. Il a aussi réalisé une parade exceptionnelle pour garder le Barça dans le match à 3-2, sans succès au final.

Ter Stegen réalise encore une magnifique parade en toute fin de match.

2. João Cancelo 6/10

João Cancelo jouait plus en position d'ailier gauche que latéral sur ce match. Et pourtant, il a été excellent tout du long. Adroit techniquement, il a délivré un grand nombre de centres malheureusement pas assez dangereux.

Mais il a fait vivre un enfer à son défenseur grâce à ses dribbles et crochets. Défensivement, il a été en mis en difficulté par l'entrée de Christian Portu.

3. Pau Cubarsí 3/10

Fautif sur le but égalisateur de Dovbyk (4') en lâchant le marquage, Pau Cubarsí a vécu un match compliqué face au buteur ukrainien. Il a d'ailleurs perdu beaucoup de duels. La relance aussi était compliquée puisqu'il ne prenait jamais de risque dans ses passes en allant vers l'avant et n'arrivait pas à casser les lignes.


Cubarsí est encore fautif sur le troisième but de Gérone en dégageant le ballon plein axe, ce qui amène le but derrière.

4. Ronald Araújo 4/10

Comme son coéquipier de la charnière, Araújo est fautif sur le but de Dovbyk en se jetant devant le centreur. Il a eu aussi du mal contre le buteur tout au long du match, mais a réussi à passer devant malgré tout. L'Uruguayen a très bien géré la profondeur lorsqu'il le fallait.

Contrairement à Cubarsí , il prenait beaucoup plus de risques dans les passes, amenant parfois à des pertes de balle, mais aussi à des relances intéressantes.

5. Jules Koundé 3/10

Jules Koundé a été en difficulté toute la rencontre. Il n'a jamais réussi à maîtriser Savio. L'international français est en retard sur le premier but adverse. Offensivement, il n'a jamais beaucoup apporté, tentant quelques centres, mais sans jamais être véritablement dangereux.

Koundé contre aussi la frappe du troisième but alors que Ter Stegen était sur la trajectoire. Seul bienfait, son sauvetage sur la ligne en fin de match, empêchant le 5-2.

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6. İlkay Gündoğan 6/10

Peu en vue au début du match, l'Allemand s'est rattrapé par la suite, notamment en touchant la barre après un bon centre de Cancelo. Il a réussi la quasi-totalité de ses passes.

Seul problème, le milieu germanique n'a jamais réussi à faire de différences palpables ou de passes clé. C'est tout de même un bon match.

7. Andreas Christensen 6/10

Andreas Christensen a réalisé un match plein. Auteur de l'ouverture du score (3') à la suite d'un très bel enchaînement, il était souvent porté vers l'avant, amenant beaucoup d'occasions.

Au milieu de terrain, l'international danois a aussi amené de l'équilibre en grattant beaucoup de balle devant sa surface. Seul souci, son mauvais positionnement sur le but égalisateur de Gérone. Il s'est fait aspirer par la balle au lieu de suivre au centre.

Après un plutôt bon match, il laisse sa place à Pedri.

8. Sergi Roberto 3/10

Tout le long du match, Sergio Roberto a été invisible au milieu du terrain, n'amenant pas grand-chose ni offensivement ni défensivement. Il était surtout présent devant la surface pour faire tourner. En plus de cela, l'international espagnol est fautif sur le deuxième but de Gérone en faisant une passe en retrait pour Dovbyk qui amène le but.

Après un match compliqué, il laisse sa place à la 79', remplacé par Oriol Romeu.

9. Fermín López 4/10

Fermín López a prouvé qu'il en voulait et était déterminé à apporter, mais n'a pas réussi grand-chose. Souvent hors-jeu ou dans le mauvais tempo pour les passes. Dommage pour celui qui s'est le plus dépensé physiquement côté Blaugrana.

Il laisse sa place à la 69' à Raphinha.

10. Robert Lewandowski 5/10

Robert Lewandowski a joué son rôle de pivot tout au long de la rencontre en orientant le jeu sur les côtés. L'international polonais a aussi proposé beaucoup d'appels sans jamais être bien servi. Ses efforts ont tout de même été récompensés par ce but sur penalty.

Peu en vue en seconde mi-temps, il est remplacé par Ferran Torres à la 79'.

11. Lamine Yamal 7/10

Tout simplement parfait. Lamine Yamal a été quasiment parfait tout au long de la rencontre. Passeur décisif magnifique sur le premier but, le jeune ailier de 16 ans a aussi été l'investigateur du pénalty transformé par Lewandowski. Il a fait ce qu'il voulait de son défenseur et était juste injouable. Il manque juste un but.

Comme le reste de ses coéquipiers, Yamal a tout de même baissé de niveau à la suite du retour de Gérone. Il est remplacé à la 83ᵉ par João Félix.

Formé au Stade Lavallois et passé par l'Olympique Lyonnais, Oumar Solet a rejoint, en 2020, l'ambitieux Red Bull Salzbourg. Pilier de la défense du champion d'Autriche, il s'est confié en exclusivité pour 90min. Il évoque son parcours, ses rêves de grand club, de football international et l'Euro 2024, où l'équipe de France croisera le fer avec son pays d'adoption, l'Autriche.

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