Grégory Coupet critique la gestion de Domenech vis-à-vis de Barthez au Mondial 2006
Par Morgan Piot
L'ancien portier de l'équipe de France s'est estimé lésé de sa situation en marge de la préparation à la Coupe du monde 2006 dans un entretien accordé à RMC Sport.
L'actuel entraîneur des gardiens à Dijon était le grand invité de la Team Duga récemment. L'occasion pour l'une des légendes du club rhodanien de revenir sur sa situation personnelle en marge de la Coupe du monde 2006 avec les Bleus.
Raymond Domenech en prend pour son grade
Finaliste malheureux de l'édition allemande 14 ans plus tôt, les Bleus ont manqué le coche en finale face à l'Italie. Présent sur le banc, dans un rôle de numéro deux derrière Fabien Barthez, Grégory Coupet n'a visiblement que très peu goûté aux passe-droits de l'ancien gardien mancunien.
""Il faut que le chef d'orchestre organise un minimum et que tout le monde soit traité de la même manière. À partir du moment où ce n'était pas trop le cas, ça a été compliqué.""
C'est par ces mots que l'ancien portier lyonnais est revenu sur un épisode tumultueux qui a secoué l'équipe de France en marge de la préparation à la Coupe du monde 2006 à Tignes.
""On a une montée en altitude. On dort là-haut, on part en cordée à cinq-six heures du matin. J'apprends en peu de temps que Fabien a un problème au mollet. Intérieurement, je me dis que la bonne étoile va peut-être pouvoir jouer. Puis quand on redescend au refuge, où nos femmes devaient nous rejoindre, j'apprends que Fabien est en bas avec sa femme et qu'il n'a pas l'air d'être blessé du tout. Ce sont des choses comme ça...""
Le Français n'apprécie guère le traitement qui est réservé à Fabien Barthez et envisage sérieusement de quitter le groupe bleu avant le Mondial.
""Fabien fait ce qu'il veut, pas de problème. Mais le chef d'orchestre doit faire en sorte que tout le monde soit traité de la même manière.""
Finalement, Grégory Coupet sonde le sélectionneur de l'équipe de France pour lui demander qui est le meilleur gardien des trois, chose à laquelle répond Raymond Domenech: "toi". Et malgré "les dés pipés", le Lyonnais ne regrette nullement son aventure avec les Bleus.