Haaland-Bounou, les incroyables dessous du chambrage
D'abord moqué par son adversaire, Erling Haaland a littéralement chambré Yassine Bounou après avoir transformé son pénalty lors du huitième de finale retour entre Dortmund et Séville, mardi en Ligue des Champions. Les deux hommes ont d'ailleurs joué d'une malédiction.
Leur duel a animé le huitième de finale retour de Ligue des Champions entre le Borussia Dortmund et le FC Séville (2-2) mardi. L'attaquant du BVB Erling Haaland et le gardien andalou Yassine Bounou se sont chambrés, à tour de rôle. Un échange devenu viral sur les réseaux.
Interrogé sur sa moquerie envers le portier marocain, le phénomène norvégien disait d'ailleurs : "Je ne sais pas. J'ai crié la même chose qu'il m'a crié, mais je ne sais pas ce que ça veut dire”, après la rencontre. Mais qu'ont bien pu se dire les deux hommes ?
Un ancien rite venu d'Argentine
Comme nous l'explique le Twittos "Garra Football", un spécialiste du football sud-américain, dans un excellent thread, Bounou a tenté de porter la poisse à Haaland, après son pénalty raté (puis retiré). Comment ? En criant "Kiricocho". Un nom insolite et peu connu en France. Et pourtant en Argentine, il n'a rien d'un inconnu.
Ce fameux "Kiricocho" est en réalité un légendaire supporter d'Estudiantes de la Plata, qui était réputé dans les années 1960 pour porter malheur, aux siens comme aux autres.
En effet, à chaque fois qu'il assistait à l'entraînement de son équipe, au moins un joueur se blessait. Alors, au moment de prendre les rênes de l'équipe en 1965, l'entraîneur Carlos Salvador Bilardo a demandé à rencontrer ce fan spécial.
Et l'a invité à saluer les adversaires d'Estudiantes avant chaque match. Résultat, la formation albiceleste a gagné toutes ses rencontres ! Sauf une, contre le Boca Juniors quand le supporter atypique n'a pu... accueillir l'adversaire.
Un mythe incroyable depuis utilisé par de nombreux phénomènes sud-américains sur les terrains, et employé par le Sévillan Bounou.