Inter Milan - Real Madrid (0-1) : les 5 leçons à retenir de la victoire sur le fil des Merengue
Par Hubert De Thé
Grâce à un but de Rodrygo en toute fin de partie, le Real Madrid a battu l'Inter de Milan dans ce premier match du groupe D. Les cinq leçons à retenir de la très frustrante défaite des Nerazzuri.
1. La patte d'Inzaghi est déjà là
Quelques semaines après son arrivée en terre milanaise, l'ancien coach de la Lazio est déjà parvenu à imposer ses idées auprès de son effectif.
Intensité, volonté de relancer le ballon de la plus propre des manières, football attrayant, l'Inter Milan n'est plus vraiment la même équipe que la saison passée.
Face à Madrid, les Nerazzuri ont montré de très belles choses et auraient sans doute mérité mieux qu'une cruelle défaite. Cette contre-performance encourageante face à un cador européen permet cependant d'espérer de très belles choses pour la suite.
2. Courtois impérial
Il a peut-être été ce soir le meilleur des Madrilènes. En repoussant les tentatives des attaquants adverses, Thibaut Courtois a tenu son équipe à flots durant toute la première mi-temps.
Avec cinq arrêts décisifs réalisés, il est l'un des artisans majeurs de la courte victoire du Real Madrid, de bon augure pour la suite de la saison.
3. Brozovic en patron
Aligné par Simone Inzaghi dès le coup d'envoi, le Croate s'est distingué de la plus belle des manières. Avec 123 ballons touchés en 90 minutes disputées, l'ancien joueur du Dinamo Zagreb était partout sur le terrain. Son taux de passes réussies est également à souligner (90,8%).
4. Pas de record pour Karim Benzema (pour le moment)
En trouvant le chemin des filets, KB9 aurait pu atteindre le cap des 72 buts en Ligue des Champions et ainsi dépasser Raul, autre légende du Real Madrid, mais il n'en fut rien. Ce n'est sans doute que partie remise pour l'international tricolore.
La performance de l'ancien Lyonnais reste cependant décevante. L'attaquant n'est pas parvenu à peser sur la défense adverse comme il a l'habitude de le faire. En 90 minutes sur la pelouse, Karim Benzema n'a pas cadré la moindre frappe.
5. Le coaching gagnant de Carlo Ancelotti
Alors que les habituels têtes d'affiches du Real Madrid ne parvenaient pas à se mettre en évidence, le salut est finalement venu du banc pour la Casa Blanca.
Eduardo Camavinga, entré sur la pelouse à dix minutes de la fin du terme, a délivré une belle passe décisive pour Rodrygo qui avait également débuté sur le banc.