Javier Tebas assure pouvoir prouver les fraudes du PSG au FPF
En guerre ouverte avec le Paris Saint-Germain, suite à ses récurrentes critiques réalisées sur le club de la capitale et ses investissements, le président de la Liga, Javier Tebas, a remis une pièce dans la machine en critiquant de nouveau les Rouge et Bleu.
Il ne s'agit plus d'un secret, Javier Tebas a une dent contre le Paris Saint-Germain et ses inépuisables ressources financières. Et cela depuis longtemps. Sur les dernières années, le président de la Liga a régulièrement critiqué la formation francilienne pour son statut de "club-Etat".
Pour certains, le dirigeant espagnol jalouse les Parisiens. Dans une interview accordée au journal L'Equipe ce jeudi, Tebas s'en est défendu, tout en critiquant de nouveau le club de la capitale. Selon lui, le PSG aurait tout bonnement détourné les règles du fair-play financier, que l'UEFA vient notamment d'alléger.
Un scud envoyé au PSG... et à la LFP !
"C'est se mentir à soi-même de penser cela. Je critique le PSG car il ne génère pas l'argent pour avoir l'effectif qu'il a. Cela provoque une distorsion de concurrence dans l'économie du football européen. Cela ne correspond pas à du sponsoring réel. Comment le PSG peut nous expliquer qu'il a un effectif d'une valeur de quasiment 600 millions d'euros ?", s'est interrogé le patron du football de club en Espagne.
Avant de critiquer le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, mais aussi la Ligue. "S'il gagne la Ligue 1, il ne va pas gagner plus de 45 millions d'euros... C'est impossible. J'ai invité le président du PSG (Nasser Al-Khelaïfi, ndlr) et celui de la Ligue française (Vincent Labrune) pour leur montrer les chiffres que nous avons et où sont les irrégularités. Ils ne m'ont pas répondu. Ils sont rapides pour me critiquer, pas pour me répondre."
Tebas pointe des "tricheries"
"Je peux montrer, chiffres à l'appui, les tricheries vis-à-vis du fair-play financier, qui n'a pas encore été changé"
- Javier Tebas, L'Equipe
Sûr de son fait, Tebas emploie des mots très forts. "Je peux montrer, chiffres à l'appui, les tricheries vis-à-vis du fair-play financier, qui n'a pas encore été changé. Avant Messi, le PSG avait un sponsoring 40 % plus important que celui de Manchester United... Il y a une valeur de marché... Que Messi et Neymar restent au PSG, ça m'est égal. C'est seulement que tout cela fait beaucoup de mal au football européen."
"Je ne suis pas le seul à le dire. Le PSG a échappé à une sanction pour un vice de procédure, pas sur le fond", termine le boss de la Liga. Le message est passé.