Jean-Michel Aulas : "Il n'est pas dit qu'on ne va pas reprendre après le 22 juin"

Le président de l'Olympique Lyonnais persiste et signe: une reprise est envisageable après le 22 juin au risque d'enregistrer un déficit d'exploitation de 800 millions d'euros.

Dans un combat devenu presque solitaire, Jean-Michel Aulas n'est pas encore résolu à baisser les armes. Convaincu par une potentielle reprise après le 22 juin, date à laquelle la France doit rentrer dans la phase trois du déconfinement, le président lyonnais s'est exprimé dimanche soir dernier lors d'une interview au Canal Football Club.

"C'est une décision qui nous satisfait"

L'allocution télévisée, jeudi dernier, d'Edouard Philippe, a délivré plusieurs aspects sur les conditions fixées par le gouvernement français concernant une éventuelle reprise à compter du 22 juin dans la limite d'un regroupement de 5000 personnes pour les manifestations sportives dès juillet. Une nouvelle reçue favorablement par le principal concerné.

""Il n'est pas dit qu'on ne va pas reprendre après le 22 juin. J'ai même compris, sauf évolution négative, qu'on a une chance de pouvoir jouer à huis clos, peut-être même avec 5000 personnes en juillet. C'est une décision qui nous satisfait.""

- Jean-Michel Aulas

Un peu plus loin dans l'entretien, le patron lyonnais sollicite une nouvelle fois les instances françaises en les invitant à ne plus prendre de décisions hâtives.

""Quand on voit ce qui se passe dans tous les grands pays d'Europe, on ne comprendrait pas qu'on ne puisse pas le faire (reprendre). C'est une nécessité parce que l'UEFA l'avait demandé et la France s'est distinguée en prenant une décision contraire et pas claire. La Ligue ne doit pas et ne peut pas se défausser par avance. Il faut qu'elle arrête de prendre des décisions sans réfléchir. Le déficit d'exploitation est d'environ 800 millions d'euros. Il faut se mettre autour de la table et penser à l'intérêt général du football, donc des clubs. Et non pas à celui d'une institution qui a été fortement dépassée pendant cette période.""

- Jean-Michel Aulas

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