Juventus : Les 5 chantiers principaux d'Andrea Pirlo
Par Morgan Piot
Intronisé sur le banc de la Juventus en lieu et place de Maurizio Sarri, Andrea Pirlo a pour principale mission de redorer le blason sur la scène européenne.
Au soir d'une élimination cinglante face à l'Olympique Lyonnais en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, Maurizio Sarri a fait les frais de cet échec cuisant en étant remercié dès le lendemain par ses dirigeants.
Annoncé chez les U23 de la Juventus, Andrea Pirlo a finalement été appelé pour jouer les pompiers de service avec l'équipe première. Rapidement, l'ancien meneur de jeu de la Vieille Dame a tapé fort en lançant la grande lessive estivale. Certains cadres vont en payer le prix fort.
5. La chasse aux tauliers est ouverte
Une révolution est en train d'être opérée de l'autre côté des Alpes sous l'égide d'Andrea Pirlo.
Soucieux de rajeunir une partie de son effectif, Andrea Pirlo ne compte plus sur Blaise Matuidi qui devrait prochainement s'engager en faveur de l'Inter Miami dans le cadre d'un contrat de trois ans.
Selon les dernières informations de la Gazzetta dello Sport, l'ancien joueur de l'AC Milan ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Douglas Costa, Daniele Rugani, Danilo ou encore Federico Bernardeschi, autant de joueurs cadres qui pourraient rapidement être priés d'aller voir ailleurs.
4. Conserver Cristiano Ronaldo
Au soir d'un 36e Scudetto dans l'histoire de la Juventus, Cristiano Ronaldo a annoncé son intention de poursuivre l'aventure dans le Piémont pendant une année supplémentaire malgré la rumeur incessante du Paris Saint-Germain.
Pour autant, l'élimination des Piémontais en Ligue des Champions pourrait conditionner en partie l'avenir de l'international portugais qui pourrait être tenté de relever un autre défi selon France Football.
À ce stade, Andrea Pirlo doit avant tout engager la conversation avec le quintuple Ballon d'Or au risque de le laisser trop cogiter.
3. Place à un nouveau projet de jeu
Au terme d'une saison ennuyante, la Juventus a su se montrer solide dans les moments clés sans transcender des fans dépités par le projet de jeu totalement absent concocté par Maurizio Sarri.
Loin d'être emballant, le club piémontais porte désormais parfaitement son surnom de Vielle Dame. Sans inspiration, et sans réel fond de jeu, les Bianconeri ont balbutié leur football tout au long de l'exercice. La faute à un seul homme qui a notamment repositionné Miralem Pjanic sur le terrain en lui confiant un rôle à la transition.
À 41 ans, le champion du monde 2006 devrait pouvoir apporter un nouveau vent de fraîcheur en ciblant notamment les bons profils.
2. Cap sur le mercato
Si Arthur Melo va faire le chemin inverse cet été, le milieu de terrain brésilien a tout intérêt à se mettre au diapason de ses coéquipiers.
En attendant, si Andrea Pirlo veut faire le grand ménage, c'est en partie lié à une réflexion profondément lucide sur la nécessité de se renforcer de manière qualitative et conséquente.
Obligé également de doubler les postes, Juan Cuadrado est le symbole des maux turinois après avoir été repositionné dans le couloir droit en l'absence de joueurs suffisamment armés et compétents pour remplir cette fonction. Une fonction inopinée qui n'a pas permis à l'international colombien de pouvoir pleinement s'épanouir et de pouvoir répondre à merveille à toutes ces attentes.
Et en évoquant le couloir droit, difficile de ne pas prendre un virage à gauche après les performances indigentes d'Alex Sandro. Loin d'être impérial, il est peut-être temps d'écrire un nouveau chapitre à Turin.
1. Redorer le blason en Europe
À l'image de Liverpool qui a patienté pendant trois décennies pour remporter un titre de champion d'Angleterre, les fans turinois attendent toujours depuis 24 ans de pouvoir s'extasier devant la Coupe aux grandes oreilles.
Depuis, les Bianconeri ont enquillé cinq défaites en finale de la C1. L'heure est grave.