L'attitude de Didier Deschamps envers Kylian Mbappé durant l'Euro 2024 aurait irrité le vestiaire

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  • La France s'est inclinée face à l'Espagne en demi-finales
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Didier Deschamps - Kylian Mbappé
Didier Deschamps - Kylian Mbappé / Dan Mullan/GettyImages
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L'Euro 2024 aura laissé un goût amer au vestiaire. Plusieurs joueurs n'auraient pas apprécié le traitement de faveur de Didier Deschamps envers Kylian Mbappé.

Et si le groupe ne vivait pas si bien que ça ? Comme annoncé avant le début de l'Euro 2024, Didier Deschamps avait décidé de laisser les clés du camion à Kylian Mbappé. Malheureusement pour les Bleus, ce plan n'a pas fonctionné car le néo-madrilène est passé complètement à côté de sa compétition. Mais, le sélectionneur aurait continué à défendre coûte que coûte le Bondynois. Selon le journal L'Équipe, deux épisodes auraient agacé une partie du vestiaire des Bleus.

Tout commence quand, touché au dos, le capitaine ne participe pas à une préparation physique. Des cadres se plaignent et demandent à ce qu'il la rattrape, mais DD refuse prétextant qu'il ne faut pas faire de séance trop éreintante "à deux jours d'un match". Puis, quand le sélectionneur constate que des clans nuisent à la bonne entente du groupe, il décide de modifier les plans du vestiaire. Or, seul le groupe de Mbappé et ses proches demeure préservé de cette modification.

Didier Deschamps contesté

Si cela n'explique pas tout, ça reste révélateur. Durant cet Euro 2024, plusieurs événements laissent entendre que tous les joueurs ne seraient pas en ordre de marche derrière Didier Deschamps. Au début de la compétition, comme Youssouf Fofana l'avait sous-entendu, plusieurs éléments importants du groupe s'étaient plaints du manque d'intensité mis dans les entraînements.

Enfin, une certaine scission était palpable entre le natif de Bayonne et son "chouchou". Comme très rarement auparavant, Antoine Griezmann a perdu son statut de titulaire indiscutable. Un choix qu'il aurait eu beaucoup de mal à digérer comme en témoigne sa dernière sortie. Après l'élimination contre l'Espagne, le gaucher a semblé remettre en question certains choix : "J’ai mal commencé puis je me sentais de mieux en mieux… et j’ai fini sur le banc."

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