L'incroyable anecdote de Nicolas Anelka sur son passage au Real Madrid
Par Quentin Gesp
A quelques jours du choc aller de Ligue des Champions entre le Paris Saint-Germain et le Real Madrid, Nicolas Anelka est revenu sur ses années chez les Merengue, racontant quelques anecdotes incroyables.
L'attente n'est plus très longue pour les supporters des deux camps. A quelques jours du choc entre le Paris Saint-Germain et le Real Madrid en huitième de finale de Ligue des Champions, Nicolas Anelka a revêtu la cape de Père Castor pour faire patienter les dans des deux équipes.
Passé par les deux clubs, l'ancien avant-centre de l'Equipe de France est revenu sur son passage délicat au Real Madrid. Arrivé avec un statut de star, il a vite eu du mal à s'adapter.
Une adaptation délicate
"C’est très difficile dans le vestiaire. Le premier jour, je n’ai même pas de place attitrée... J’attends que tous les joueurs arrivent. Ils me disent tous : "Ça c’est ma place." Il y a parfois deux joueurs à la même place. Je n’ai pas de place, je dois attendre qu’on m’en donne une. A ce moment-là je me pose des questions, je me dis : "Qu’est-ce que je fais là ?"", confie le joueur venu d'Arsenal au micro de RMC, lors de l'émission Rothen Régale.
"Samuel Eto'o vient me voir et me dit de faire attention aux anciens parce qu’ils ont été voir le président pour lui demander pourquoi il a pris Anelka alors qu’il y a Fernando Morientes. Quand on me dit ça, je sais que ça va être très compliqué. La suite a prouvé que c’était un enfer. A ce moment-là c’est compliqué avec beaucoup d’Espagnols. J’arrive dans une famille, dans un grand club avec beaucoup de pression. Il faut que je prouve sur le terrain", a-t-il poursuivi ce mercredi.
Dans le coffre d'une voiture
Se plaignant du manque d'intimité qui lui était accordé à Madrid, en raison de son statut de star, Anelka a avoué avoir tenté de fuir les journalistes coûte que coûte. En allant jusqu'à trouver des stratagèmes pour éviter de les croiser, à la fois à l'entraînement, chez lui et en déplacement.
"Je fais un tennis-ballon. Je vois les journalistes sur les toits de voitures, ils filment au-dessus des sapins... Après cet épisode je suis suspendu un mois. Je rentre à Paris. Je pars à l’aéroport dans le coffre d’une voiture parce que je ne veux pas qu’on sache que je parte. Je pars dans le coffre, mon frère conduit, il me dépose au niveau des arrivées de l’aéroport pour esquiver tout le monde. Quand je reviens, la presse est déjà là quand les portes de l’avion commencent à s’ouvrir. Madrid c’est incroyable. Il faut être fort. C’était dur."
Une chose est sûre, le passage d'Anelka au Real Madrid ne sera pas une franche réussite.