La Juventus encore suivie de près par la justice

La direction de la Juventus
La direction de la Juventus / Jonathan Moscrop/GettyImages
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Le parquet de Turin a notifié aux membres du conseil d'administration de la Juventus l'avis de conclusion des enquêtes préliminaires, qui ont débuté en 2021, pour délits de fausses communications d'entreprise et de fausses communications adressées au marché, puisqu'il s'agit d'une société cotée en bourse.


Les magistrats ont rendu les conclusions de l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Turin. Cela a été annoncé dans un communiqué du procureur en chef de Turin, Anna Maria Loreto. Selon les accusations, les états financiers du club de Serie A ont été modifiés à la suite "d’un recours anormal à des transactions pour l’échange de droits aux services sportifs d’un grand nombre d’athlètes, opérations, de surcroît, globalement dystoniques sur la scène nationale".

Il y a seize suspects liés à l'enquête du Parquet de Turin. Selon l'ANSA, il y a notamment Andrea Agnelli, le président de la Juventus, Pavel Nedved le vice-président mais aussi Fabio Paratici (l'ancien directeur sportif) et Maurizio Arrivabene, l'actuel administrateur délégué.

Le parquet de Turin avait demandé au juge des enquêtes préliminaires d'appliquer des mesures conservatoires personnelles, pour certains suspects. La demande avait été rejetée le 12 octobre dernier par le juge, il avait considéré qu'une telle mesure de précaution n’était pas forcément nécessaire. Le procureur a fait appel de l'ordonnance du juge d'instruction.

Des plus-values suspectées d'avoir été revisitées

Comme rapporté par CalcioFinanzia, selon l'accusation, "les plus-values ​​générées par celles-ci ont été revisitées selon les normes comptables internationales, auxquelles la Juventus FC, en tant que société cotée, doit en tout état de cause se conformer". Pour les enquêteurs, il y a eu une autre intervention pour modifier les résultats budgétaires par des "manœuvres salariales", lors des années 2020 et 2021.

Contrairement, selon les enquêteurs, la Juventus a modifié les états financiers approuvés le 24 octobre 2019, le 15 octobre 2020 et le 29 octobre 2021. Plusieurs transferts effectués par la Vecchia Signora sont dans le viseur comme l'échange Pjanic-Arthur où le FC Barcelone avait déboursé 60 millions d'euros pour attirer le milieu bosniaque, tandis que la Juve déboursait 72 millions d'euros pour le brésilien.

Une enquête liée à une possible modification des résultats budgétaires

Comme écrit par la Gazzetta Dello Sport, le Bureau du Procureur poursuit avec des accusations sur une possible modification des résultats budgétaire : "une autre intervention, visant à modifier les résultats budgétaires, a été identifiée dans les manœuvres dites salariales. Des différences importantes entre les résultats budgétaires tels qu’approuvés et ceux qui, dans la reconstruction effectuée par ce Bureau, auraient dû être soumis à approbation."

Le cabinet de conseil en comptabilité technique des enquêteurs a évalué l’impact de ces manœuvres sur les comptes. Pour l’exercice 2018, une perte inférieure pour l’exercice a été indiquée, égale à 39 596 000 euros au lieu de 84 506 000 euros. Pour l’exercice 2019, selon les conclusions du consultant, une perte inférieure a été indiquée, égale à 89 082 000 euros au lieu de 230 732 000 euros. Quant à l’exercice 2020, une perte inférieure pour l’exercice a été indiquée, égale à 209,5 14 000 euros au lieu de 222 477 000 euros.

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