La LFP s'oppose à une Ligue 1 à 22 !

Toulouse et Amiens ne sont toujours pas assurés d'évoluer en Ligue 1 la saison prochaine
Toulouse et Amiens ne sont toujours pas assurés d'évoluer en Ligue 1 la saison prochaine / PASCAL PAVANI/Getty Images
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Réunie ce vendredi 19 juin à l'occasion d'un Conseil d'Administration, la Ligue de Football Professionnelle s'est opposées à une Ligue 1 à 22 clubs pour la saison prochaine.


Après une décision du Conseil d'État, le 9 juin dernier, de suspendre les relégations d'Amiens et Toulouse en Ligue 1, la LFP a affirmé, ce vendredi, son opposition à un format 22 clubs pour l'exercice prochain.

Dans le communiqué diffusé par la LFP, la Ligue explique s'être appuyée sur les "impacts financiers, la répartition des droits audiovisuels ainsi que sur les répercussions contractuelles avec les diffuseurs de la Ligue 1."

Une Assemblée Générale à venir mardi

Comme le rapporte l'AFP, qui s'appuie sur des sources proches du dossier, cette réunion du Conseil d'Administration sera suivie d'une Assemblée Générale, mardi à 10h :

"Conformément à l’ordonnance du Conseil d’Etat du 9 juin 2020 et sur proposition du Bureau de la LFP du 19 juin, le Conseil d’Administration de la LFP convoque ce jour une Assemblée Générale de la LFP pour le mardi 23 juin 2020 afin d’examiner cette résolution et de statuer sur le format de la Ligue 1 pour la saison 2020/2021."

Communiqué LFP

Amiens et Toulouse toujours dans l'inconnu

Irrité par les multiples décisions de la Ligue envers les intérêts de son club, Bernard Joannin, le président de l'Amiens SC, s'est exprimé dans un communiqué paru juste après l'officialisation de la décision du Conseil d'Administration de la LFP.

"Tant que les instances resteront sourdes à la légitimité de notre démarche, nous exercerons toutes les voies de recours nécessaires devant les juridictions compétentes afin que le futur format de la Ligue 1 soit examiné conformément à l’injonction du Conseil d’État"

Bernard Joannin

Comme Toulouse, le club picard devra donc attendre pour être fixé sur son sort. Une chose est sûre, les renvois de balle entre les différentes instances ainsi que les multiples décisions contradictoires ne font que desservir le football français et son image.