La nouvelle grosse accusation de Jenni Hermoso à l'encontre de la fédération espagnole de football

Ce lundi, Montserrat Tomé a publié sa liste des 23 joueuses espagnoles sélectionnées pour les prochaines échéances de la Roja féminine. Problème, 20 des 23 joueuses retenues refusent de revenir en sélection. Ces dernières sont en grève depuis début septembre et réclament de gros changements au sein du football féminin espagnol.

"Il y a 28 jours, nous gagnions le Mondial féminin et aujourd'hui nous n'avons plus de sélection". Ce lundi, Josep Pedrerol, le journaliste catalan de la célèbre émission d'El Chiringuito de Jugones, a parfaitement résumé le chaos qui règne au sein de la sélection féminine de l'équipe d'Espagne de football.

Ce dimanche, Montserrat Tomé a publié sa liste des 23 joueuses espagnoles sélectionnées pour les prochaines échéances. Seulement voilà, l'ex adjointe de Jorge Vilda n'aurait pas pris en considération le souhait d'une immense majorité des nommées (20 sur 23). Celui de refuser de revenir en sélection. "Des changements insuffisants dans le football féminin espagnol " sont à l'origine de cette grève.

Les grévistes ont dénoncé cette convocation ce lundi.« Il nous semble pertinent de souligner, en ce sens, que l'appel n'a pas été fait en temps opportun, conformément à l'article 3.2 de l'annexe I du Règlement sur le statut et le transfert des joueurs de la FIFA, et nous comprenons donc que la RFEF n'est pas en mesure de nous obliger à y accéder »

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""Une autre stratégie de division et de manipulation pour nous intimider et nous menacer""

- J.Hermoso

De son côté, Jennifer Hermoso, la joueuse victime du baisé forcé de Luis Rubiales, n'a pas été retenue dans cette liste. "On a pensé que la meilleure façon de la protéger est de ne pas la convoquer maintenant", a expliqué Tomé.

""Me protéger de quoi, ou de qui?", a d'abord réagi l'ancienne joueuse du FC Barcelone sur les réseaux sociaux. L'intéressée a même tenu à apporter son soutien à ses coéquipières grévistes. "Les joueuses sont très claires sur le fait qu'il s'agit d'une autre stratégie de division et de manipulation pour nous intimider et nous menacer de répercussions juridiques et de sanctions économiques", a-t-elle déclaré.

Quoiqu'il en soit, l'équipe d'Espagne féminine doit affronter la Suède ce vendredi (18h30). A voir si la rencontre aura bel et bien lieu.

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