La présidente de la Liga féminine en rajoute une couche sur Luis Rubiales, auteur du baisé forcé sur Jenni Hermoso
- L'Espagne et l'Angleterre s'affrontaient en finale de la Coupe du monde féminine
- Les Espagnoles ont été sacrées pour la première fois de leur histoire
- Le président de la Fédération espagnole a célébré ce titre d'une façon bien curieuse
Embrasser de force une joueuse. Quelle curieuse façon de célébrer un premier titre mondial. Pourtant, Luis Rubiales, président de la fédération espagnole, l'a fait. Depuis dimanche, ce geste suscite une immense polémique outre-Pyrennées. La présidente de La Liga féminine a dénoncé, aussi, le comportement du dirigeant.
Un enlacement vigoureux et un bisous de force. Celui de Luis Rubiales adressé à la joueuse Jennifer Hermoso. Évidemment en Espagne, ces images capturées par la télévision du pays ne cessent de passer en boucle.
L'impact du geste est monstre. Même dans les radios du pays, on attribue autant, voire plus, d'importance au cas Luis Rubiales qu'au sacre de l'équipe féminine. Il suffit de regarder les grilles de programme de Larguero et Tiempo de Juego. Les émissions sportives phares et respectives de la Cadena Ser et Cadena Cope traitent continuellement de l'avenir du président de la fédération.
D'ailleurs au micro de la Cope, Rubiales s'était emporté en référence à ce bisous : "N'écoutons pas les idiots et les gens stupides, vraiment. Il s'agit juste de deux amis qui fêtent quelque chose". Une bien curieuse manière d'agir, encore une fois.
Visiblement cette déclaration n'a pas été du goût de Beatriz Álvarez Mesa. La présidente de la Liga féminine n'a pas hésité à monter au créneau.
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"Le personnage que beaucoup d'entre nous connaissent en privé est apparu en public."
La dirigeante a profité d'une pétition réclamant le départ de Rubiales pour s'exprimer publiquement: "Je voudrais dire que je fais partie de ce groupe honorable d'idiots, imbéciles, de crétins, de stupides comme le Président nous a décrit. Un groupe que des milliers de personnes rejoignent minute après minute, non seulement en Espagne mais dans le monde entier".
Après ces propos, Beatriz Álvarez Mesa a exposé sa honte quant à l'image renvoyée par le football espagnol dans le monde à cause du président de la Fédération. A son sujet, d'ailleurs, elle n'a pas maché ses mots: "le personnage que beaucoup d'entre nous connaissent en privé est apparu en public".
Désormais, pour la présidente de la Liga féminine, la balle est dans le camp du gouvernement espagnol. Troquer le costume de supporter pour celui d'arbitre ? L'exécutif s'en serait bien passé...
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