Le beau message de fierté d'Etienne Capoue après l'élimination de Villarreal

Le milieu de terrain du sous marin jaune a confié toute sa fierté d'un tel parcours jusqu'en demi finale de la Ligue des champions.

Des regrets certes. Villarreal avait fait le plus dur. Après avoir pris l'eau à Anfield face à Liverpool en demi finale aller de la Ligue des champions mais n'étant mené que de deux buts avant le retour au stade de la Céramica, les hommes d'Unaï Emery avaient fait l'entame de match parfaite.

Avec deux buts inscrits en première mi-temps, les deux équipes se retrouvaient à 2-2. Malheureusement pour les Espagnols, ces derniers ont craqué face à l'intensité proposée par les Reds en seconde mi-temps et le gardien de Villarreal, Géronimo Rulli, s'est notamment troué sur les trois buts des Anglais en deuxième période.

Néanmoins, les joueurs espagnols ont affiché toute leur fierté d'un tel parcours après avoir notamment éliminé la Juventus et le Bayern lors des tours précédents, à l'image d'Etienne Capoue, au micro de Canal+ après la rencontre.

"On a mis Villarreal sur la carte de l'Europe"

"C’est l’entame qu’on voulait faire, marquer très vite. On l’a fait avec la manière, on a tous mis une intensité incroyable aujourd’hui, mais ce qui a fait la différence c’est le rythme, eux ils connaissent ça tous les week-ends, alors que nous on n’est pas habitués. On l’a payé, ça s’est vu sur quelques détails… En deuxième période on voulait repartir comme en première mais on voyait que le pressing n’était pas pareil, ils ont su profiter de nos lacunes et ont été efficaces."

Avant de conclure sur le beau parcours de son équipe : "Demain tout le monde va oublier, plus personne ne va parler de Villarreal. Mais ça a été un beau voyage, on a mis Villarreal sur la carte de l’Europe cette année. On a fait une belle campagne, on a su sortir des gros et mettre un peu de pression à Liverpool sur ce match-là. Maintenant on doit bien finir le championnat pour revivre une campagne européenne l’année prochaine. (…) A la mi-temps il y avait un peu d’euphorie, tout le monde s’est dit qu’on pouvait les ‘tuer’, mais en voulant repartir en deuxième on a vu qu’il y avait quelques lacunes au niveau de l’intensité, et c’est ce qui a payé… Parce que le cœur, lui, y était."