Le coup de gueule de Daniel Riolo contre les "hypocrites"
Par Marian Le Lorec
Le projet de Super League vient d'être officialisée ce dimanche et fait l'effet d'une véritable bombe dans le monde du football. Daniel Riolo revient sur les raisons de ce séisme.
La Super League devrait voir le jour dès le début de la saison prochaine. Daniel Riolo revient sur les raisons de cette situation chaotique, à travers un édito publié sur RMC Sport.
Des foutaises et mensonges
Le chroniqueur phare de l'After Foot sur RMC s'est notamment offusqué des "hypocrites" qui n'ont pas cherché à se demander comment le football s'est retrouvé dans une telle situation.
"Je le dis et je le répète, être pour ou contre la Super League est un débat qui ne m’intéresse pas. C’est un débat plein de passion de bas étage. Ça hurle et ça crie sans réflechir et surtout sans se demander comment on en est arrivé là."
"On aime le foot des petits, pas celui des gros, n’est ce pas? Foutaises et mensonges. La Ligue Europa sans club français fait un quart de page loin dans le journal. Quand les Français se font taper en C3, on dit même que c’est pas grave, parce qu’on ne la joue pas vraiment. On s’inquiète du fait que personne n’a acheté les droits de la Ligue Europa pour les saisons à venir?"
Enfin un renouvellement
Riolo agrémente son argumentaire en déchiffrant ce nouveau format qui se veut plus élitiste mais aussi plus "méritant".
"Alors, vu le tableau, comment être étonné de cette bombe qui vient d'exploser à la tronche du foot mondial? 12 clubs, bientôt 20. Une formule claire et nette. Lisible. 15 fondateurs et cinq équipes qui se renouvellent. Un quart en somme. On est sûr que chaque année, depuis 10 ans, la Ligue des champions actuelle proposait un renouvellement plus important? Sur ces cinq équipes, le mérite sportif sera déterminant et c’est mieux qu’une invitation à la tête du client."
Le journaliste de RMC a évoqué les problèmes antécédents, qui ont mené à la création de cette Super League et refuse de s'aligner sur les plaintes hypocrites.
"L’UEFA pleure, hurle et menace. Mais qu’ont-ils fait? Comment se sont-ils organisés pour lutter? En proposant une réforme absolument absurde avec 36 clubs et une formule incompréhensible? Ceux qui ne veulent pas de la Super League vont vraiment préférer la compétition suisse? Que chacun reste dans ses postures et son indignation bon marché. Je ne marche pas"