Le patron de Mediapro (ex Téléfoot) ouvre la porte à un retour en France

Malgré le fiasco de son entreprise concernant la diffusion des matchs de Ligue 1 en 2020, le patron de Mediapro n'a pas exclu un retour aux affaires en France. Une chose est sûre Jaume Roures est un acharné ne baissant jamais les bras.

En Espagne, Jaume Roures est une personnalité clivante. Premièrement, le Barcelonais se considère trotskiste alors qu'il est un grand magnat du football. Deuxièmement, le patron de Mediapro soutient fermement le droit à l’autodétermination de la Catalogne. Naturellement, les avis sont partagés à son égard outre-Pyrénées.

En France, ce personnage s'est surtout fait connaître après la faillite de sa chaîne en décembre 2020. Téléfoot s'était pourtant lancé en juillet avec pour objectif de diffuser les matchs de Ligue 1 jusqu'en 2024. La chaîne avait rapidement perdu du crédit après une question amusante de son chroniqueur Paul de Saint-Sernin adressée à Thomas Tuchel, entraîneur du PSG à l'époque.

"Thomas, qu’est-ce qui est le plus probable : que Messi vienne au PSG ou que Mediapro paye les droits de la Ligue 1 ? ", avait déclaré sur le ton de la plaisanterie le jeune journaliste français. C'était en septembre 2020. Quatre mois plus tard, Mediapro mettait un terme à son contrat de diffuseur d'un commun accord avec la Ligue.

Ce mardi, Jaume Roures est revenu à la charge dans une interview accordée à RMC Sport. À l'approche du lancement de l'appel d'offres pour les futurs droits TV de la Ligue 1, le patron de Mediapro n'a pas hésité à émettre son point de vue quant à cette actualité.

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"La France, ce n'est pas terminé pour nous"

Pour Jaume Roures, la Ligue de Football Professionnel et son président Vincent Labrune s'entêtent à obtenir le milliard d'euros. "La situation du marché est difficile. On a pu voir en Italie avec l’appel d’offres, où ils demandaient un peu plus d’un milliard et ils n’ont pas abouti à ce résultat" a déclaré le patron barcelonais.

Peu après, la question quant à un possible retour en France a été évoquée. Réponse de l'intéressé : "On pourrait y travailler, de la même manière qu’on travaille avec l’Espagne et la Belgique. On ne déposera pas d’offre, ça, c’est sûr. La France n’est pas terminée pour nous".

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