Le recap' de l'Euro 2020 : L'Espagne au forceps, Insigne porte la Squadra
Par Adrien Barbet
L'Espagne qualifié après une séance de tirs au but, Lorenzo Insigne régale avec l'Italie. Découvrez l'essentiel de cette première journée des quarts de finale de l'Euro.
1. La décla : Luis Enrique défend ses attaquants
Après la victoire acquise dans la douleur face à la Suisse lors de la séance de tirs au but, l'entraîneur de la Roja est venu au secours de l'attaquant Gerard Moreno entré en jeu face à La Nati et qui a été très maladroit dans la surface suisse.
"Heureusement que c'est Gérard Moreno qui rate, parce que si c'est Morata... Vous l'empalez. Tout le monde peut voir ce qu'a vécu Morata, et ce que vit Gerard. Les deux sont mes joueurs, et je les aime beaucoup."
2. L'action : Insigne fait parler sa classe
Quel bijou de la part de l'Italien. Auteur de son dixième but en sélection, c'est probablement le plus important de sa carrière internationale.
Après avoir éliminé Tielemans, l'attaquant du Napoli envoie une merveille de frappe enroulée dans la lucarne de Thibault Courtois pour porter le score à 2-0 en faveur de la Squadra Azzurra juste avant la mi-temps.
3. Le Tweet : Les Parisiens se réjouissent de l'arrivée de Donnarumma
À la 22ème minute, peu avant l'ouverture du score de Barella, l'Italie a failli subir un magnifique but de Kévin de Bruyne. Mais c'était sans compter la superbe envolée de Gianluigi Donnarumma qui continue de réaliser une compétition de haute volée.
Si sa signature n'est pas encore officielles, les supporters parisiens se réjouissent déjà de sa probable venue au PSG et de la comparaison entre l'effectif futur et celui d'il y a quelques saisons. Passer d'une concurrence Areola/Trappe à Navas/Donnarumma, il y a de quoi exulter.
4. Le joueur : Lorenzo Insigne
Quel régal de voir jouer Lorenzo Insigne à ce niveau. Comme ses coéquipiers italiens, l'attaquant du Napoli a été d'une justesse et d'une technique extrêmement précise et d'une qualité clinique, à l'image de son but, sensationnel. Son duo avec Leonardo Spinazzola a fait énormément de mal à Thomas Meunier et à la Belgique.
Outre son but, l'attaquant de 30 ans a apporté son expérience, son caractère et sa vélocité pour venir décontenancer la défense des Diables rouges.
5. La déception : Kevin de Bruyne
Forcément quand on s'appelle De Bruyne et qu'on est le meilleur milieu de terrain d'Europe, on est en droit d'en attendre plus du maestro belge. Excellent en phase de groupes, précieux contre le Portugal, le milieu de Manchester City a été étouffé par le pressing italien.
Le joueur de 30 ans aurait pu marquer un but superbe, mais c'était sans compter la parade sublime de Gianluigi Donnarumma. De Bruyne quitte l'Euro, visiblement diminué et avec des regrets après cette défaite 2-1 face à l'Italie.
6. La photo : Leonardo Spinazzola dit adieu à l'Euro
Cette image fait peine à voir, Leonardo Spinazzola, révélation de cet Euro, quittant ses partenaires en larmes après s'être blessé sur un sprint après 76 minutes d'efforts.
Auteur d'un très bon match, le latéral gauche de l'AS Rome a été intenable dans son couloir et a fait vivre un véritable calvaire à Meunier. L'international italien de 28 ans sera assurément trop juste pour la demi-finale contre l'Espagne et ne pourra qu'assister à cette rencontre depuis les tribunes.