Le XI de l'Équipe de France à la Coupe du monde 1986
Par Julien Sournies
Lors du Mondial 1986 au Mexique, l'Équipe de France a terminé à la 3ème place, grâce à son succès sur la Belgique dans la petite finale (4-2 a.p). Un parcours satisfaisant puisqu'il s'agissait de la meilleure performance tricolore depuis la Coupe du monde 1958 en Suède. Focus sur le XI des Bleus à la Coupe du monde 1986 !
Formation : 4-4-2
1. Gardien de but : Joël Bats
Joël Bats est sans aucun doute l'un des plus grands gardiens de l'histoire de l'Équipe de France. Véritable légende du championnat de France, le natif de Mont-de-Marsan comptabilise pas moins de 507 apparitions dans l'élite tricolore et 50 sous le maillot frappé du coq.
L'ancien joueur du PSG et de l'AJ Auxerre a bien entendu gardé les buts de l'Équipe de France lors du Mondial 1986. Durant la compétition, il s'est particulièrement fait remarquer pour avoir stoppé un penalty décisif de Zico lors de la victoire sur le grand Brésil en quart de finale.
2. Latéral droit : Manuel Amoros
Véritable légende de l'AS Monaco des années 1980, Manuel Amoros enregistre à son actif pas moins de 461 rencontres dans le championnat de France et 82 en sélection.
Le natif de Nîmes a participé avec brio à la Coupe du monde au Mexique, où il s'est révélé comme étant une pièce maîtresse dans le dispositif du sélectionneur de l'époque Henri Michel en remportant notamment la distinction de meilleur latéral de la compétition.
3. Défenseur central : Maxime Bossis
Le natif de Saint-André-Treize-Voies est incontestablement l'un des plus grands joueurs de l'histoire du FC Nantes. Durant les années 1970 et 1980, Maxime Bossis comptabilise pas moins de 502 capes dans l'élite tricolore. Dans le même temps, il a pris part à 76 rencontres avec les Bleus. Le Mondial 1986 a été symbolique pour lui, puisqu'il a annoncé sa retraite internationale à l'issue de la compétition.
4. Défenseur central : Patrick Battiston
Légende du football français, Patrick Battiston a disputé pas moins de 558 rencontres dans le championnat de France sous les maillots du FC Metz, de l'ASSE, de Monaco et des Girondins de Bordeaux. En Bleu, le natif d'Amnéville comptabilise 50 sélections, dont la tragique face à la RFA en 1982, où il sera la cible de l'Allemand Harald Schumacher, impuni. Lors de la Coupe du monde 1986, il formait un duo solide en défense centrale avec Maxime Bossis.
5. Latéral gauche : Thierry Tusseau
L'iconique défenseur du FC Nantes Thierry Tusseau était réputé pour sa polyvalence. Autant capable d'assurer dans l'entre-jeu que sur le flanc gauche, le natif de Noisy-le-Grand a été sélectionné à la place de Jean-François Domergue pour assurer le flanc gauche des Bleus. Au total, il comptabilise 22 sélections avec l'Équipe de France.
6. Milieu défensif : Luis Fernandez
Lors du Mondial au Mexique, Luis Fernandez aborde la compétition dans la forme de sa vie en ayant notamment remporté le championnat de France avec le PSG. Durant le tournoi, l'Espagnol de sang s'est distingué par son sang froid face au but. Il a notamment inscrit le but de l'égalisation face à l'URSS au premier tour, mais également en inscrivant le tir au but victorieux contre le Brésil en quart de finale.
7. Milieu central : Alain Giresse
Alain Giresse était l'un des membres du fameux "Carré magique" avec Luis Fernandez, Michel Platini et Jean Tigana. Véritable figure des Bleus et des Girondins de Bordeaux, Alain Giresse a tiré sa révérence sous le maillot tricolore à l'issue de la Coupe du monde en 1986. Au total, le natif de Langoiran comptabilise pas moins de 47 sélections avec la France.
8. Milieu central : Jean Tigana
Que ce soit en club ou en sélection, le duo Alain Giresse - Jean Tigana était inséparable. Le natif de Bamako a grandement contribué à la belle épopée mexicaine des Bleus. Au cours de ses huit années sous le maillot tricolore, l'ancien de l'OL n'a inscrit qu'un seul but et c'était contre la Hongrie lors du dernier match de poule du Mondial 1986.
9. Milieu offensif : Michel Platini
"Platoche" est probablement le plus grand joueur français de tous les temps. Le natif de Jœuf aborde le mondial 1986 en tant que meilleur joueur de la planète, puisqu'il venait de recevoir son troisième Ballon d'Or de rang.
Tout au long de la compétition, le joueur de la Juventus a joué sous infiltration et a eu beaucoup de difficulté à justifier son statut. Il s'est toutefois montré décisif à plusieurs occasions, notamment en ouvrant la marque contre l'Italie en huitième de finale et le but de l'égalisation contre le Brésil en quart de finale.
10. Attaquant : Dominique Rocheteau
En 1986, "L'Ange vert" dispute sans aucun doute le meilleur Mondial de sa carrière. Pourtant que les débuts furent difficiles. En effet, le natif de Saintes s'était blessé, une poignée de semaines avant le début de la compétition et n'était pas entièrement guéri. Cela ne l'a malgré tout pas empêché d'inscrire un but et de délivrer quatre caviars. Grâce à sa performance de haut niveau, Dominique Rocheteau a même eu le privilège d'être sélectionné dans l'équipe FIFA du Reste du Monde à l'issue du tournoi.
11. Attaquant : Yannick Stopyra
Au début du Mondial, Yannick Stopyra ne s'attendait certainement pas à un tel dénouement. Pourtant pressenti pour jouer les remplaçants, Yannick Stopyra a finalement eu un rôle clé en doublant Jean-Pierre Papin dans la hiérarchie des attaquants. Durant la compétition, l'ancien sochalien a marqué deux buts et pris part aux deux victoires d'anthologie contre l'Italie puis le Brésil. Grâce à son superbe tournoi, Yannick Stopyra a même été nommé dans l'équipe-type de la compétition.
Écoutez Top 90, l’émission de 90min dans laquelle on débat foot sous forme de top listes ! Rankings, XI combinés, Frankenplayer, à chaque épisode nos avis pour établir à la fin la liste ultime. Dans ce quatrième épisode avec Davy Diamant, Quentin Gesp et Alexis Amsellem, on va établir notre Top et Flop 3 des recrues de l'OL des années 2010 !Cliquez ici pour vous abonner au podcast.