Le zapping de l'Euro 2022 : L'Allemagne poursuit sa promenade de santé, l'Espagne poussive...
Par Julien Sournies
Dans cette troisième et ultime journée su Groupe B, les enjeux étaient bien différents dans les deux rencontres. D'un côté, l'Allemagne, déjà qualifiée avant le match, a disposé sans sourciller de la Finlande (3-0). De l'autre côté, l'Espagne s'est imposé dans la douleur contre le Danemark (1-0) et file en quart de finale. Focus sur le récap' de cette dernière journée du Groupe B !
1. La joueuse : Alexandra Popp, une capitaine incontestable
Dans cette rencontre sans enjeu, la Mannschaft a tout de même maintenu un rythme effréné de A à Z, à l'image de sa meneuse de troupe Alexandra Popp. La joueuse de Wolfsbourg a une nouvelle fois livré une partition satisfaisante. Ce samedi soir, la joueuse de 31 ans s'est retrouvée dans la majorité des bons coups. En guise de récompense, la native de Witten s'est offerte une unité et comptabilise désormais trois buts en trois matchs. Exemplaire.
2. La satisfaction : Les Danoises n'ont pas à rougir
Les Danoises n'ont clairement pas fait pâles figures et se sont permises d'y croire jusqu'au bout, dans ce groupe de la mort initialement promis à l'Espagne et l'Allemagne. Malgré deux revers en trois matchs, les protégées de Lars Sondergaard auraient pu créer la sensation ce samedi face à la Roja. Pourtant auteures d'une première période séduisante, les Nordiques ont eu du mal à s'exprimer dans la seconde, malgré quelques munitions intéressantes. Nadia Nadim aurait même pu donner la qualification aux siennes à dix minutes du terme. Mais c'était sans compter sur Marta Cardona, venue enterré tout espoir dans le money time.
3. La déception : Une Roja poussive à nouveau
Les démons de la semaine dernière semblent être réapparus. En effet, lors de la deuxième journée face à l'Allemagne, les Ibériques avaient largement dominé les débats sans avoir pu faire sauter le verrou de l'arrière-garde allemande.
La sentence a failli être similaire ce samedi soir, les joueuses de Jorge Vilda ont eu la mainmise sur le cuir durant la quasi-totalité de la partie sans pour autant apporter suffisamment de danger sur la cage adverse. En cause ? Un cruel manque d'efficacité et de lucidité. Heureusement, Marta Cardona a pris ses responsabilités et délivré les siennes dans le temps additionnel d'une superbe tête croisée.
4. La surprise : Une opposition attaque-défense entre l'Allemagne et la Finlande
De toute évidence, les protégées de Martina Voss-Tecklenburg faisaient offices de favorites dans cette dernière journée face à la Finlande. Mais le niveau de jeu imposé par la Mannschaft dépassait toutes attentes.
D'entrée de jeu, Alexandra Popp et sa bande ont promis l'enfer aux Nordiques. Chose promise chose due, les Finlandaises n'ont tout simplement pas pu rivaliser face à l'ultra-domination germanique. Comme une légère impression d'assister à un entraînement d'attaque-défense entre les deux formations...
5. La confirmation : La passe de trois pour la Mannschaft
Les championnes d'Europe 2013 ont imposé leur loi dans ce groupe de la mort. Les joueuses de Martina Voss-Tecklenburg ont remporté l'intégralité de leurs rencontres toujours en faisant preuve d'une efficacité diabolique. Les Allemandes ont de toute évidence tenu à rappeler qu'il fallait encore et toujours compter sur elles pour le sacre final. La concurrence est prévenue. Prochaine étape : quart de finale contre les voisines autrichiennes.
La revue de tweets de ce 16 juillet à l'Euro 2022
Place à la traditionnelle revue de tweets ! Lors de cette soirée de compétition, les internautes n'ont pas manqué de souligner l'incroyable niveau de jeu proposé par l'Allemagne. Dans l'autre rencontre entre l'Espagne et le Danemark, la twittosphère n'a pas caché sa frustration.