Les 10 clubs aux plus grandes valeurs en 2020 selon une étude de KMPG
Par Morgan Piot
Après son année exceptionnelle en 2019, consécutive à une victoire en finale de la Ligue des Champions, Liverpool fait un bond au classement en enregistrant une hausse de 19.3%.
10. Arsenal (1,749 milliard d'euros)
Les Gunners enregistrent la plus forte chute (-13.2%) de ce classement à la suite de ses mauvais résultats sportifs la saison précédente. Et l'avenir ne semble pas des plus radieux pour le club londonien qui ne devrait pas disputer la prochaine Ligue des Champions. Une catastrophe sur le plan financier depuis le départ d'Arsène Wenger en 2018, alors que dans le même temps, la formation anglaise a consenti à de nombreux investissements (Nicolas Pépé pour 80 millions d'euros).
9. Paris Saint-Germain (1,80 milliard d'euros)
Sous l'impulsion de l'ancien émir Hamad ben Khalifa al-Thani, le Paris Saint-Germain observe la plus forte hausse de cette étude du cabinet d'audit KPMG. Avec une augmentation de 36.7%, les Parisiens font leur entrée dans le top 10. Reste désormais à décrocher une Ligue des Champions pour valider tout le travail mis en place depuis l'arrivée des Qataris.
8. Tottenham (1,95 milliard d'euros)
+15.8%, un nouvel écrin flambant neuf et une saison en demi-teinte : les Spurs devraient faire abstraction de la Coupe aux grandes oreilles lors du prochain exercice (8ème au classement). Un fait alarmant qui va inévitablement freiner les ardeurs des Londoniens sur le marché des transferts cet été.
7. Chelsea (2,09 milliards d'euros)
Une petite dégringolade (-6.3%) liée à une transition délicate sur le plan sportif ces deux dernières années, en raison d'une interdiction de recruter. Désormais, les Blues s'attardent à privilégier la formation. Un filon gagnant-gagnant à Chelsea.
6. Manchester City (2,46 milliards d'euros)
À l'image du Paris Saint-Germain, Manchester City tente de trouver un sens à ce projet sportif démesuré, qui devait aboutir dans une période de cinq ans à une victoire finale en Ligue des Champions. Aujourd'hui, malgré l'arrivée de Pep Guardiola, les Citizens peinent à franchir ce fameux plafond de verre.
5. Liverpool (2,52 milliards d'euros)
Les Reds se portent bien et c'est tout naturel. Intraitables depuis deux ans en Premier League, les hommes de Jürgen Klopp ont manqué de peu de remporter le titre en Premier League la saison dernière. Cette année, la donne devrait être sensiblement différente, trente ans après avoir soulevé le Graal suprême en Angleterre.
4. Bayern Munich (2,72 milliards d'euros)
L'exemple même d'un modèle économique irréprochable sur la scène internationale. Malgré des chiffres qui tendent à se stabiliser ces douze derniers mois, les Bavarois ont tenté, sans succès, d'investir considérablement au mercato (Lucas Hernandez pour 80 millions d'euros). Le club phare de la Bundesliga devrait revenir à des valeurs plus communes à la politique mise en place depuis plusieurs années en investissant intelligemment.
3. FC Barcelone (3,019 milliards d'euros)
Détenu par les Socios, le FC Barcelone se hisse à la troisième place, juste derrière Manchester United. Avec une valeur supérieure à 3 milliards d'euros, les Blaugrana doivent prendre à terme une nouvelle dimension en développant de nouveaux concepts interactifs à l'international. Le marché asiatique représente un enjeu majeur en perspective du merchandising.
2. Manchester United (3,16 milliards d'euros)
Fidèles à leurs principes, les Red Devils dépensent sans compter, à tort ou à raison, sans réellement prendre en compte la réalité économique et les bouleversements d'un mercato qui redéfinit ses propres règles chaque année. Un constat alarmant depuis le départ de Sir Alex Ferguson. Le rapprochement avec Arsenal est tentant.
1. Real Madrid (3,29 milliards d'euros)
Un positionnement inchangé, qui ne traduit pas forcément la bonne santé du club madrilène, qui, comme l'ensemble des autres clubs européens, fait face à la crise économique. Et pour cause, en l'absence de revenus significatifs, les Madrilènes pourraient perdre une petite fortune en cette période. À noter qu'il ne faut pas confondre la valeur d'un club et le capital de celui-ci.