Les 12 joueurs qui ont brillé à l'Euro avant de disparaître de la circulation
L'Euro est une compétition majeure, qui permet souvent à des joueurs de se révéler aux yeux du continent et aussi du monde. Mais dans l'histoire moderne, plusieurs talents ont brillé dans un championnat d'Europe des Nations avant de sombrer en club par la suite.
12. Birkir Bjarnason
Battue par la France en quart de finale (2-5), l'Islande s'est, sans le moindre doute possible, imposée comme l'équipe révélation de l'Euro 2016. Portée par un grand collectif bien rodé, la sélection islandaise a pu aussi s'appuyer sur des individualités comme Gilfi Sigurdsson ou Birkir Bjarnason.
Le joueur de côté, avec sa longue chevelure, a notamment marqué lors du premier match contre le Portugal. Un an après la compétition, il a quitté le FC Bâle, pour le club d'Aston Villa en Angleterre. Régulièrement utilisé, il n'a pas réussi à réitérer ses performances de l'Euro et s'est finalement envolé vers le Golfe en 2019, avant de retrouver l'Europe l'année d'après à Brescia.
11. Orlando Engelaar
Il a commencé sa carrière au poste d'attaquant sans briller, avant de redescendre d'un cran sur le terrain au poste de milieu de terrain, devant la défense même. Convaincant, il finit par disputer l'Euro 2008 avec les Pays-Bas. Et durant le tournoi, Engelaar va se distinguer à 29 ans par son activité incessante sur le terrain et sa qualité de passe.
Considéré comme la révélation de la compétition, le Batave signe alors à Schalke 04, où il va découvrir la Ligue des Champions. Mais force est de constater qu'en jouant par intermittence avec le club de la Ruhr, Engelaar ne confirmera jamais les belles promesses entreprises durant le championnat d'Europe des nations.
10. Michael Krohn-Dehli
Dans une phase de poules très compliquée, avec un groupe de la mort et des chocs à disputer contre l'Allemagne, le Portugal et les Pays-Bas, Krohn-Dehli s'est imposé comme l'un des leaders de la sélection danoise lors de l'Euro 2012. Milieu de terrain de côté très généreux en termes d'effort et doté d'une belle expérience, l'ancien de Brondby a affiché un joli visage.
Par la suite, on l'attendait au tournant en club. Mais le déclic n'a jamais eu lieu. Parti au Celta Vigo, le Scandinave s'est montré très intéressant au point de séduire le FC Séville. Mais en Andalousie, il n'a jamais obtenu une place de titulaire. Au point de changer de club et de rejoindre le Deportivo La Corogne pour la dernière saison de sa carrière en 2018-2019.
9. Yourkas Seitaridis
Impressionnant lors de l'Euro 2004 remporté par la Grèce, Seitaridis a choqué son monde. Dans tous les bons coups, le latéral droit a démontré d'immenses et évidentes qualités. Mais la suite a été plus difficile. Alors qu'il avait signé un contrat de trois ans avec le FC Porto avant la compétition, le défenseur a ensuite stagné.
Au Portugal dans un premier temps, puis en Russie. Finalement, il a bénéficié d'une occasion en or pour se relancer et enfin exploser, avec l'Atletico Madrid entre 2006 et 2009, mais là encore la marche était trop haute pour le Grec.
8. Adam Nagy
Les observateurs hongrois nous l'avaient vendu comme une pépite avant le début de l'Euro 2016 et le milieu offensif a démontré de belles choses lors de la compétition. A l'aise avec le ballon, celui qui était alors dans le viseur de l'OM a suscité de belles promesses.
Mais si les promesses étaient bien présentes, la confirmation n'est jamais venue. Après l'Euro, Nagi a finalement rejoint Bologne en Italie, avant de disparaitre doucement mais sûrement des radars.
7. Hal Robson-Kanu
Un enchaînement génial contre la Belgique (3-1) en 2016, qui permet au pays de Galles d'atteindre les demi-finales de l'Euro en France puis... le néant. Robson-Kanu n'a pas surfé sur la vague et n'a pas réussi à rebondir après l'Euro. Le milieu de terrain gallois a joué l'intégralité de sa carrière en Angleterre, mais il n'a jamais su élever le niveau en club.
Suite à son passage à Reading, il a posé ses valises à West Bromwich, qui alterne les montées en Premier League puis les descentes en Championship, en 2016.
6. Alan Dzagoev
Ses dribbles ainsi que sa capacité à provoquer et éliminer ses adversaires nous ont impressionnés lors de l'Euro 2012. Lors des phases de poules - durant lesquelles la Russie a été éliminée - le milieu offensif a impressionné son monde et marqué trois buts.
L'échec collectif rencontré par la Sbornaya a surpris les observateurs, mais n'a toutefois pas suffi à enlever du crédit au talent Dzagoev, véritable révélation du tournoi.
En revanche, le Russe, qui a continué de briller en sélection, n'a jamais confirmé en club. Il n'a d'ailleurs depuis 2008 jamais quitté son club du CSKA Moscou, alors que les 5 grands championnats l'attendaient.
5. Eder
Le bourreau des Bleus, un véritable briseur de rêves. Malgré lui, Eder est devenu l'ennemi public numéro 1 des Français après avoir marqué le but victorieux en finale de l'Euro 2016 contre la France (0-1 a.p.).
Forcément, lorsqu'il a signé à Lille, les critiques ont été nombreuses et ses détracteurs s'en sont donnés à coeur joie pour le tailler. Maintenant, il est vrai que l'attaquant n'a jamais été monstrueux en club. Depuis 2018, il est d'ailleurs en Russie, au Lokomotiv Moscou.
4. Henrik Larsen
A ne pas confondre avec le Suédois Henrik Larsson. Larsen, de son prénom Henrik, a lui terminé meilleur buteur de l'Euro 1992 avec le Danemark, grâce à ses trois réalisations inscrites dans le tournoi.
Mais, à part cela, l'ancien attaquant aujourd'hui âgé de 55 ans a connu une carrière assez plate. Ses performances en club, essentiellement au Danemark, n'ont jamais agité les foules...
3. Angelos Charisteas
Un but décisif, c'est le cas de le dire. Lors de l'Euro 2004, l'attaquant grec a offert à sa sélection le premier trophée international de son Histoire, en reprenant victorieusement un corner en finale contre le Portugal (1-0). Dans son pays, Charisteas est devenu une légende, de manière parfaitement logique.
Pour le reste, sa carrière n'a pas franchement été glorieuse. Malgré un passage convenable au Werder Brême, puis à l'Ajax Amsterdam, celui qui a ensuite joué à Arles-Avignon a trop souvent changé de club et déçu les observateurs.
2. Milan Baros
Des performances bluffantes et un statut de meilleur buteur de l'Euro 2004 (avec 5 réalisations). Voilà le premier chef d'oeuvre réalisé par Milan Baros dans sa carrière. L'attaquant de la République Tchèque ne manquait pas de talent. Mais force est de constater qu'il n'a ensuite jamais confirmé.
Et pourtant le Tchèque a connu de très bons moments sur un plan collectif, entre un sacre en Ligue des Champions avec Liverpool, puis un passage dans le grand Olympique Lyonnais. Malgré tout, il faut reconnaître qu'on attendait bien plus de lui.
1. Andreï Arshavin
Un coup de rein dévastateur et une impressionnante facilité à percuter. Lors de l'Euro 2008, Arshavin n'a joué que trois matchs, mais il a marqué trois buts et soufflé le chaud et le froid dans son équipe. Son match en quarts contre les Pays-Bas (3-1) a marqué les esprits. La suite de sa carrière un peu moins...
Recruté par Arsène Wenger à Arsenal, au nez et à la barbe de clubs comme Chelsea ou le FC Barcelone, il n'a jamais confirmé et surtout énormément déçu. Au final après quatre années moyennes à Londres entre 2009 et 2013, il est rentré en Russie, avant de terminer sa carrière au Kazakhstan...