Les 25 clubs qui n'ont jamais été relégués de leur histoire
Par Morgan Piot
Toujours au sommet de leur art, ces 25 formations n'ont jamais connu la relégation. Décryptage de ces monuments préparés mentalement à jouer au sein de l'élite de leur championnat respectif.
11. Liga : Real Madrid, FC Barcelone et Athletic Bilbao
Neuf décennies marquées par des histoires toutes plus rocambolesques les unes que les autres : la Liga inspire et respire le football de haut niveau.
La Liga est un championnat fort du Vieux Continent qui met aujourd'hui aux prises deux monuments du championnat espagnol : le Real Madrid et le FC Barcelone.
Contestés avec parcimonie à certaines périodes de l'histoire à l'image du Deportivo, de Valence ou encore de l'Atlético de Madrid plus récemment, les deux mastodontes ibériques n'ont rien à envier à leurs adversaires.
Forts respectivement de 34 et 26 succès en Liga, les Madrilènes et les Blaugrana se contestent et se partagent par la même occasion cette hégémonie sans partage.
Aujourd'hui, seul l'Athletic Bilbao peut se vanter d'avoir fait aussi bien que ces deux cadors en trustant le plus haut niveau du championnat espagnol depuis sa création (1898). Une prouesse à ce niveau.
10. Serie A : Inter Milan
Si les Lombards ne sont pas les plus titrés de l'autre côté des Alpes, l'Inter Milan a le mérite d'avoir toujours évolué au plus haut niveau national (Serie A).
Après 87 saisons passées au sein de l'élite, le club cher à Javier Zanetti s'est offert un palmarès honorable (18 Scudetti). Seule la Juventus fait mieux dans ce domaine (36 titres).
9. Superliga Argentina : Boca Juniors
Un club mythique, une enceinte historique : Boca Juniors dévore de petites anecdotes croustillantes qui ont façonné la légende d'une institution célèbre à l'échelle internationale.
Encore soutenue jusqu'au début des années 2010 par deux monstres argentins, Boca Juniors a été sauvagement abandonné par son éternel rival une année plus tard (River Plate) puis en 2013 par l'Independiente.
8. Scottish Premiership : Celtic et Aberdeen
Club le plus titré du championnat écossais, les Rangers FC ont vu leur statut être bousculé en février 2012 à la suite d'une demande en redressement judiciaire.
À cette période, le célèbre club de Glasgow était dans l'attente du jugement d'une affaire qui l'oppose au fisc britannique. Conduit, pour le plus grand désarroi des fans, à la liquidation, la formation de la capitale écossaise vend alors ses actifs et plonge en quatrième division.
Après deux montées consécutives, le club actuellement entraîné par Steven Gerrard a dû patienter une saison supplémentaire avant de fêter son grand retour (2015-2016).
Depuis, l'autre calibre écossais se réjouit chaque année du traditionnel Old Firm. L'Ecosse peut respirer, et Aberdeen peut continuer à grandir.
7. Eredivisie : Ajax, PSV, Feyenoord et le FC Utrecht
Les Pays-Bas peuvent voir venir, leur passé est précieusement préservé par ces quatre formations de l'élite du football néerlandais.
D'un antagonisme sans précédent, 'De Topper' inspire un vent de sympathie pour les touristes étrangers, toujours plus curieux de se mêler à la fournaise de l'Amsterdam ArenA ou encore du Philips Stadion.
Mais le 'De Klassieker' entre l'Ajax et Feyenoord n'est pas en reste. Considéré comme l'une des rivalités les plus historiques du football néerlandais, ce classique de l'Eredivisie est un moment incontournable de la saison. Méfiance quant au grondement de l'illustre enceinte De Kuip et la fureur de 51.000 supporters prêts à en découdre.
À noter que le FC Utrecht se fait une petite place parmi les grands en raison de la fusion de Velox (club de deuxième division) avec la commune d'Utrecht en 1970. De ce fait, les 'Utreg' ont toujours évolué au sein de l'élite depuis cette signature historique.
6. Liga NOS : Porto, Benfica et Sporting
Lisbonne contre Porto, deux villes majeures du Portugal et un O Classico toujours aussi alléchant : SL Benfica - FC Porto est une affiche incontournable de la Liga NOS.
Souvent au coude à coude tout au long de leur histoire, ces deux clubs féeriques du championnat portugais se livrent un duel à distance toujours aussi haletant. Du spectacle, un enjeu sportif mais également un derby de Lisbonne qui en ferait pâlir plus d'un.
'Le Derby eterno' ou le 'Circular' est un événement à ne rater sous aucun prétexte.
5. Süper Lig : Fenerbahçe, Besiktas et Galatasaray
Récent champion de Turquie, Istanbul Basaksehir est devenu seulement le sixième club à remporter la Süper Lig. Parmi les cinq grands champions, Fenerbahçe, Galatasaray et Besiktas s'offrent une place de premier choix.
Moins en vue ces derniers temps sur la scène nationale, Fenerbahçe et Besiktas ont légèrement cédé du terrain à ses concurrents.
Aujourd'hui, de nouvelles équipes émergent à l'image de Sivasspor ou encore d'Alanyaspor. De son côté, Trabzonspor fait le travail pour revenir sur le devant de la scène. Cette Süper Lig commence enfin à gagner en attractivité. Une excellente nouvelle pour le football turc.
4. Brasileirão : Flamengo, Santos et São Paulo
Une petite compagnie amputée par la descente de Cruzeiro en 2019, des stades à faire saliver le plus amorphe des fans : voici le Brésil dans toute sa splendeur grâce à ce côté à la fois abrupt et enchanté.
La magie du football brésilien est bien gardée avec ces trois formations historiques de l'Amérique du Sud. Samba.
3. Bundesliga : Bayern Munich
Présent en Bundesliga depuis 1965, le Bayern Munich est la seule formation outre-Rhin à n'avoir jamais connu la relégation.
Et au vu du projet sportif, cette hégémonie devrait encore perdurer pendant plusieurs décennies.
2. Ligue 1 : Paris Saint-Germain
Une création en 1970, une accession en D1 en 1974 et un palmarès déjà conséquent : le Paris Saint-Germain a mis du temps avant de se faire une place parmi le gratin du football français.
Depuis, les Parisiens surfent sur l'arrivée des Qataris pour asseoir une domination sans partage. Une machine de combat.
1. Superleague Ellada : PAOK, Panathinaïkos et l'Olympiakos
Champion de Grèce en 2019, le PAOK Salonique s'est offert un troisième titre de champion après le dernier obtenu en 1985.
Encore loin de pouvoir rivaliser avec des clubs comme l'Olympiakos (45 sacres) ou encore le Panathinaïkos (20 titres), Panthessaloníkios Athlitikós Ómilos Konstantinoupolitón, de son nom complet, reste malgré tout une référence au pays.