Les 4 domaines dans lesquels l'OM est supérieur au PSG cette saison
Par Olivier Halloua
L'Olympique de Marseille se retrouve face à un Paris Saint-Germain supérieur sur le papier dans beaucoup de domaines. Or, il reste quelques aspects du jeu où les Phocéens ont moyen de se baser pour vaincre l'ogre parisien. Pour nous, l'OM est supérieur au PSG dans ces quatre secteurs à l'approche du Classique.
1. Le jeu de transition rapide
Amine Harit est un exemple parfait de ce jeu de transition rapide du côté de l'Olympique de Marseille. Les joueurs de l'OM arrivent aisément à se projeter en quelques touches de balle à la récupération de balle. L'international marocain mène souvent ses offensives avec justesse par des dribbles chaloupés ou de la percussion balle au pied.
Au Paris Saint-Germain, on voit moins d'efficacité dans ce domaine hormis sur quelques exploits du trident offensif. L'efficacité du pressing olympien nous parait bien lisible.
2. Le pourcentage de tirs arrêtés par les gardiens
Dans les buts, Pau López est supérieur à Gianluigi Donnarumma en termes de pourcentage de tirs arrêtés. Le portier ibérique s'interpose sur plus de frappes en moyenne que son rival parisien. Son impact est donc un poil plus important dans chaque rencontre de Ligue 1 qu'il a disputé jusqu'ici.
Evidemment, c'est à nuancer puisque le PSG subit trois tentatives de moins par match que l'OM en championnat. Forcément, Donnarumma a moins l'opportunité de s'interposer.
3. La participation défensive des joueurs
Cengiz Ünder, Alexis Sanchez et Amine Harit ne s'arrêtent jamais de presser. On les voit souvent revenir défendre et récupérer quelques ballons dans l'entrejeu. C'est un bloc entier qui se met en marche du côté de l'Olympique de Marseille.
A Paris, on a toujours les mêmes manques avec des Kylian Mbappé, Neymar ou Lionel Messi qui s'intéressent aux tâches défensives sur courant alternatif. Le contre-effort est tout de suite moins important avec quelques joueurs impliqués.
4. La lecture du jeu dans l'entrejeu
Valentin Rongier, Jordan Veretout et Mattéo Guendouzi notamment en sont maîtres. Ce sont des milieux tout terrain qui ratissent le carré vert avec l'envie de couper les circuits de transmissions. En moyenne, les milieux et défenseurs olympiens réalisent une intervention de plus par match que ses futurs adversaires de dimanche soir.
Au PSG, on subit des contres sans avoir forcément besoin de mettre le pied pour intervenir. La récupération se fait souvent en aval par le trident de la charnière.
5. Bonus : le nombre d'absences
En petit bonus, on rappelle que l'OM arrivera en principe avec une seule absence au Parc des Princes : Sead Kolasinac. Au PSG, on sait déjà que Presnel Kimpembe, Nuno Mendes et Renato Sanches seront forfaits. Lionel Messi est aussi incertain et Sergio Ramos suspendu. Avantage Marseille dans la guerre des infirmeries.
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