Les 4 enseignements à tirer du match aller pour l'OM
Par Olivier Halloua
L'Olympique de Marseille part ce jeudi soir avec un sacré avantage. Deux buts d'avance sur Qarabag et une meilleur souveraineté européenne. Or, la première manche a démontré de sacrées failles dans le système de Jorge Sampaoli. Du match aller, quatre enseignements peuvent être tirés afin de ne pas les reproduire à Bakou.
1. Qarabag est là pour jouer
L'entraîneur de Qarabag l'a souvent répété. Son équipe sera là pour jouer. Pas question de s'enterrer dans des tactiques à l'opposé de ses idées. "Je sais que des équipes françaises battent l'OM en jouant bas. Nous avons des principes de jeu et nous allons les mettre en place" a exprimé le tacticien en conférence de presse.
Sur les 90 minutes, la formation azerbaïdjanaise a eu la possession et les meilleures occasions. Il faudra contenir ces circuits de passes douloureux dans les petits espaces.
2. Difficile de tenir en bloc bas
En bloc bas, l'OM a eu du mal à contenir les assauts adverses. A plusieurs reprises, la défense a été transpercée. Marseille a dû attendre parfois de longues minutes afin de récupérer les ballons. Au milieu, l'absence d'un vrai récupérateur a pesé sur les performances.
Sans un contre-pressing efficace, les hommes de Jorge Sampaoli devront attendre l'erreur adverse. Or, celle-ci se fait parfois rare. Vingt minutes en seconde période, ça fait long.
3. L'OM aura du mal à se passer de ses cadres
A l'aller, l'OM s'en sort très bien avec ce score de 3-1. Qarabag a manqué plusieurs duels avec Pau Lopez et a touché le poteau. Jorge Sampaoli s'était passé de cadres comme Dimitri Payet, Boubacar Kamara ou William Saliba. Dès le retour des vestiaires, les Phocéens ont touché le fond. Ce jeudi soir, les Marseillais devraient aligner une opposition plus stable.
Kamara semble surtout indispensable. Sans lui, Marseille n'a remporté que 4 rencontres sur 25. Un ratio terrible qui s'est confirmé encore contre Clermont (0-2).
4. Une animation offensive qui cartonne
Malgré la prestation poussive, l'OM a marqué trois buts. De plus, les Phocéens ont même eu plusieurs autres situations. Arkadiusz Milik a été un poison incessant pour la défense adverse. Une présence aérienne, des duels importants et un doublé glorieux. Dans les couloirs, les Marseillais ont trouvé les espaces grâce à des combinaisons bien pensées.
La défense de Qarabag est lourde. Dans le dos, les boulevards s'accumulent. Il y a les occasions de pourfendre un axe défensif souvent pris à défaut.