Les 5 raisons de penser que l'OM va rompre la malédiction face à Bordeaux
Par Olivier Halloua
L'Olympique de Marseille veut comme chaque année mettre fin à sa malédiction à Bordeaux. Plus de quarante-quatre années d'invincibilité des Girondins contre l'OM à domicile. Cette saison, tous les feux semblent au vert pour que les Phocéens y glanent enfin les trois points. Dynamique, opposition et état d'esprit, tout y est. Voici les cinq raisons de croire au succès des Marseillais vendredi soir.
1. Bordeaux décimé
Vladimir Petkovic est face à un casse-tête. Sur la vingtaine de cas positif au coronavirus, seulement la moitié sera disponible vendredi soir. Or, elle n'aura que quelques entraînements dans les pattes en trois semaines. Un onze décimé par les absences.
L'OM pourra en profiter. Quelques joueurs manquent à Marseille mais beaucoup moins qu'à Bordeaux. Au vu du manque de banc des Girondins, une équipe rajeunie devrait recevoir les Phocéens. Une chance...
2. La grosse dynamique de l'OM à l'extérieur
L'OM n'a perdu que deux matchs à l'extérieur cette saison : contre Lille (2-0) et contre Galatasaray (4-2). Sinon, c'est six victoires et trois matchs nuls. Un magnifique bilan hors de ses terres. Contre Bordeaux, Marseille arrive lancé et déterminé.
Sur cette période, les joueurs de Jorge Sampaoli marquent en moyenne plus d'un but par match et n'en encaissent que 0,6. Sur la même période, aucune autre équipe ne fait mieux en Ligue 1. L'heure de le prouver en Gironde.
3. Le Matmut Atlantique à huis-clos
Bordeaux a essayé de mettre la pression sur les instances. Le match se jouera à huis-clos. Aucun supporter des deux camps. Pour l'OM, cela ne change quasi rien. Pour les Bordelais, un petit coup dur. 5 000 spectateurs avec des Ultras auraient pu soutenir les jeunes Girondins envoyés au front.
Au final, les hommes de Petkovic seront seuls face à l'ogre marseillais. Les Phocéens possèdent un avantage de plus. La motivation viendra toute seule.
4. Effectif quasi au complet
Contrairement à beaucoup d'équipes, l'OM est plutôt épargné par le coronavirus, quelques cas sont annoncés, mais les cadres répondent présents. A la veille du match, Gerson, Arek Milik et Konrad de la Fuente manquaient à l'entraînement. Des absences pas essentielles. Seul Valentin Rongier crée un déséquilibre par son forfait.
Bamba Dieng et Pape Gueye jouent la CAN eux en parallèle. Au final, le onze-type est quasi présent. Un atout de plus pour Sampaoli dans sa préparation malgré tout difficile.
5. Bordeaux déjà en crise
Avant cette épidémie sanitaire, Bordeaux était déjà en crise. Une seule victoire sur les huit dernières rencontres de Ligue 1. Une 17ème place accompagnée du statut de pire défense du championnat. 43 buts encaissés en dix-neuf journées.
Trois revers au Matmut Atlantique pour un seul petit succès contre Reims (3-2). Officiellement, l'écurie girondine a la tête sous l'eau. Elle ne possède qu'une seule longueur d'avance sur la zone rouge. Cette réception est autant l'occasion de se relancer que de couler.